Des groupes de jeunes ont perturbé l’avant-midi de ce jeudi les activités scolaires dans plusieurs écoles au quartier Kyaghala, dans la partie Est de la ville commerciale de Butembo (Nord-Kivu). C’est au lendemain de la fusillade des civils par des hommes armés dans cette zone.
L’une des écoles ciblées, c’est le Complexe scolaire SOCAPI. Ici, des écoliers et élèves ont été brutalisés. Lors de la bousculade, certains apprenants ont été blessés, dénonce le Préfet des études, Mathe Faustin.
« Il y a un groupe de jeunes qui est venu avec des bâtons, ils ont forcé le portail de l’enclos, ils ont accédé à la concession et est entré dans des salles de classe. Des enfants pris de panique, sont sortisnt se bousculant à la porte, et il y a des blessés », relate-t-il.
Le bilan provisoire fait état : « d’un jeune garçon de 7ième année blessé au genou, il voulait sauter puis il est tombé par terre. Le genou a déjà un sérieux problème. Il y a un enfant du primaire qui est tombé et s’est évanoui, après quelques minutes il s’est rétabli, un autre a connu l’hémorragie », apprend-t-on de Mathe Faustin.
Ces mouvements de contestation ont eu égalemenrt comme conséquence : « la perturbation des épreuves des examens du premier semestre prévus ce jour au niveau du secondaire », regrette cette autorité scolaire.
« Qu’est-ce que l’école à avoir dans l’assassinat des personnes à Kyaghala ? »
s’interroge Mathe Faustin, qui appelle les manifestants à réorienter leurs cibles.
Cette situation a été également décriée par la coordination urbaine de la société civile de Butembo. Dans un communiqué de presse ce même jeudi, les forces vives notent : « aux manifestants d’afficher un comportement responsable et de ne viser que la cible », fin de citation.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ Journal des Nations