Depuis plusieurs années, les routes de dessertes agricoles dans les territoires de Gungu et de Bulungu sont devenues de véritables casse-têtes pour les usagers, notamment les commerçants et les producteurs agricoles. En effet, l’évacuation des produits comme le manioc, le maïs, l’huile de palme, les arachides, etc., vers les centres de consommation tels que la ville de Kikwit et la capitale Kinshasa est devenue une épreuve difficile.
Face à cette situation, la population de ces deux territoires réclame la réhabilitation urgente des routes de dessertes agricoles.
« Prenons par exemple la route allant de Kikwit jusqu’au secteur Niadi-Nkara, en passant par Dwe et Sezo, sur plus de 200 kilomètres. Les récentes pluies ont provoqué des dégradations inqualifiables. La courbure de Kimputu-Nseke est coupée par un grand ravin. Cette route doit être considérée comme une priorité par le gouvernement central et les partenaires », indique Jeannot Inkubi, président de la société civile du secteur Imbongp.
Une autre route concernée est celle qui relie Kikwit à Kahemba, via le territoire de Gungu, sur plus de 300 kilomètres.
« C’est l’une des principales routes de dessertes agricoles, incontournable dans le territoire de Gungu. Des tonnes et des tonnes de produits agricoles, dans toute leur diversité, se détériorent, car les commerçants rencontrent d’énormes difficultés pour accéder aux bassins de production en raison de l’état déplorable des routes », explique Joachim Kusamba, président de la société civile du territoire de Gungu.
Selon lui, la réhabilitation de cette route serait un véritable soulagement pour la population qui attend cela depuis longtemps.
« Lors de son discours sur l’état de la nation, le président Tshisekedi a promis de réhabiliter 38 000 kilomètres de routes de dessertes agricoles. Nous espérons que nos routes seront également prises en compte », a-t-il ajouté avec insistance.
De son côté, Bernard Mpoko, du secteur Kipuka dans le territoire de Bulungu, souligne qu’il existe plusieurs autres routes à l’intérieur de ce territoire qui méritent également une réhabilitation.
Badylon KAWANDA BAKIMAN/Kwilu