Première journée sans activités socioéconomiques ce lundi 25 avril en ville de Butembo (Nord-Kivu). C’est à l’appel du groupe de pression « Véranda Mutsanga ». Objectif : « exiger la levée de l’état de siège suite à la persistance de l’insécurité au Nord-Kivu et en Ituri », une mesure sécuritaire instaurée en mai 2021 dans les deux provinces pour endiguer les violences armées.
Des pneus brûlés dans des carrefours, des barricades sur des rues et avenues. C’était déjà l’image de Butembo aux heures matinales. Situation constatée dans les quartiers Mutiri, Vutetse, Katwa, Congo ya Sika et dans la cellule Mutsanga, bastion des initiateurs de l’action.
Au centre commercial : boutiques, magasins, galeries, et plusieurs autres commerces étaient également fermés. Seuls les marchands des vivres étaient plus visibles au marché central.
Autre secteur touché : ce sont des écoles primaires et secondaires. Les unes n’ont pas ouvert, dans d’autres, les responsables ont jugé mieux demandés aux apprenants de regagner leurs domiciles.
Sur les grandes artères : la circulation était moins fluide. D’ailleurs, l’on pouvait voir les conducteurs de taxi-motos exercés le transport en commun sans gilets identifiant leurs associations.
Une action réussie de la part des organisateurs. Ce, malgré le message du maire appelant la population à vaquer à leurs occupations.
Pour le groupe de pression « véranda Mutsanga », l’état de siège doit être levé dans les deux provinces. Ils motivent leur plaidoyer suite à la multiplicité des attaques des combattants ougandais de l’ADF, forces démocratiques alliées envers des populations civiles.
Apprend-t-on des acteurs sociaux, le mot d’ordre de ce groupe a été également suivi dans certaines agglomérations du territoire de Lubero et Beni secouées par l’activisme des milices locales et étrangères.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ Journal des Nations