Le virus Ebola a réapparu en RDC à Mbandaka. La situation est sous contrôle estime l’Organisation mondiale de la santé ( OMS). Elle salue l’expertise de la RDC dans la riposte. Au cours du point de presse bihebdomadaire de la mission des Nations-Unies pour la stabilisation de la RDC ( MONUSCO) qui s’est déroulée ce mercredi 04 mai 2022 à Kinshasa, le Chargé de Bureau de l’OMS en RDC, Dr Amédée Prosper Djiguimde a déclaré: « Vous n’allez trouver nulle part ailleurs dans le monde autant d’experts dans la lutte contre Ebola dans la rue qu’en RDC ». Dr Amédée Prosper affirme que
les équipes ont appris beaucoup de choses de cette épidémie et elles sont réactives.
« Et je crois qu’il est important que nous puissions saluer ici, à travers notre message, les autorités congolaises et pour la réactivité avec laquelle ce diagnostic a été fait pour que l’Etat puisse déclarer cette épidémie et pour que nous puissions la contenir le plus rapidement possible », note en substance le Chargé de Bureau de l’OMS en RDC .
A la question de savoir si le virus n’est pas une invention des laboratoires, l’OMS est catégorique.
« Ebola n’est pas une situation qui a été inventée, c’est une situation réelle, liée à beaucoup de phénomènes »,
martèle l’organisation mondiale la santé.
Au cours de sa présentation, Dr Amédée Prosper Djiguimde a fait un petit rappel de l’apparition du virus Ebola au pays. Le médecin a indiqué que la RDC dans son ensemble comporte un écosystème qui est malheureusement favorable à la circulation de ce virus. Présentant la situation épidémiologique de la maladie au pays, l’organisation mondiale de la santé révèle que s’agissant des premiers cas, c’était le zoonose, caractérisée par une transmission de l’animal à l’homme.
Et après, il y a des survivants de la maladie qui malheureusement peuvent garder le virus pendant cinq à sept ans. Et au détour de certaines situations, ce virus peut encore revenir à la surface. « Malheureusement, ce que nous sommes en train de vivre actuellement à Mbandaka n’a pas de lien avec les autres épidémies », a-t-il précisé.
Journal des Nations