Le Ministère Tanzanien de la santé a confirmé la présence de la maladie à virus Marburg sur son territoire principalement dans la région de Karega, dans la partie Nord-ouest du pays.
Cela intervient après l’analyse des échantillons de 8 cas suspects attestant des symptômes, parmi lesquels : » la fièvre, des vomissements, des saignements, et une insuffisance rénale », apprend-t-on de l’organisation mondiale de la santé dans un communiqué mardi 21 mars 2023 aux médias.
A ce stade, cinq des huit cas déclarés positifs sont décédés dont un agent de santé. Les trois autres sont en plein traitement médical. Dans ce document, l’organisation mondiale de la santé confirme son appui aux autorités tanzaniennes pour une riposte efficace.
Il s’agit « du déploiement d’une équipe d’urgence dans la région de Kagera afin de mener davantage d’investigations épidémiologiques. » Sa mission primordiale sera centrée sur « les recherches actives sur la communauté et les structures sanitaires locales, ainsi que l’identification de plus de contacts à qui elle fournira les soins appropriés. » Au total, « 162 contacts sont déjà identifiés, et sont suivis par les équipes médicales », martèle l’organisation.
Historique du virus
Selon les experts de la santé, la maladie à virus Marburg est extrêmement virulente et provoque une fièvre hémorragique, avec un taux de mortalité allant jusqu’à 88 %. Le virus appartient à la même famille que celui qui cause la maladie à virus Ebola. Ses principaux signes sont entre autres « une forte fièvre, de sévères maux de tête et malaises. De nombreux patients développent des symptômes hémorragiques graves dans un délai de sept jours.
Marburg, est l’un de nombreux virus transmis aux personnes par des chauve-souris. Il se propage parmi les humains par contact direct avec des fluides corporels de personnes infectées, des surfaces et des objets contaminés, fait savoir l’OMS.
A ces jours, les experts de l’OMS alertent « qu’Il n’existe pas de vaccins ni de traitements antiviraux approuvés pour traiter le virus. » Néanmoins, des soins de soutien – réhydratation avec des fluides par voie orale ou intraveineuse – et le traitement de symptômes spécifiques, améliorent les chances de survie.
Djiress BALOKI/journaldesnations.net