La grande activité qui réunit à chaque mois de mars les femmes évoluant dans la sphère médiatique congolaise s’est déroulée le 24 mars à l’hôtel Béatrice à Kinshasa. Créée depuis 2019, la 4ème édition de cette grande messe a tenue son pari. Un moment historique qui a réunit les femmes des médias selon leur catégorie autour du thème: « La participation des femmes aux processus des résolutions des conflits et maintien de la cohésion sociale pendant la période électorale, apport des technologies de l’information. »
La cérémonie du lancement a connu la participation du ministre du numérique Désiré-Cashimir Eberande, le représentant pays de l’internews Karim Bernard Dende
Au menu de ladite activité , Table-ronde et expositions.
Pour la première table ronde dont le thème exploité est : « La discrimination en ligne à l’égard des femmes des médias », Paulette Kimuntu, éditrice d’un média en ligne la a partagé son expérience professionnelle sur le net.
Au passage, elle a fait mention des différentes attaques et harcèlement dont elle est victime tous les jours.
Pour sa part, Grâce Ngyke présidente de l’association des femmes Congolaises de la Presse Écrite ( Acofepe) a quant à elle, fait le point sur la situation de ces harcèlements que les femmes journalistes sont victimes. Elle a également présenté le résultat du monitoring effectué dans certaines provinces de la République.
La directrice adjointe d’Internews, Noémie Kilembe a plus martelé sur l’implication de sa structure dans cette lutte du harcèlement des femmes journalistes sur internet. L’avocat Junior Luyindula a fait l’économie des différentes lois érigées contre le harcèlement spécialement en milieu professionnel. Cet homme de droit, informe cependant que les harcèlements provenant du net n’a pas encore trouvé un cadre juridique. Maître Junior précise qu’il n’existe pas encore de loi régissant cette matière.
A la lumière des différentes interventions, des recommandations ont constituées un cahier des charges pour lutter contre le harcèlement en ligne à l’endroit des femmes des médias. Les décisions suivantes ont été retenues:
– Au regard de la montée en ligne de la discrimination des femmes des médias, ces dernières doivent s’approprier cette lutte pour l’éradication de ce fléau; les responsables des maisons de presse sont invités à prendre l’engagement de lutter contre le harcèlement en ligne et pour terminer, un appel a été fait à l’endroit des des autorités du pays pour leur implication afin de veiller au maintien d’un climat favorable à l’inclusion pour bannir le harcèlementen ligne.
Christelle LABU
