Le Ministère ougandais de la santé alerte à propos d’une vague de grippe virale sur son territoire. Selon les résultats du diagnostic, les malades manifestent des signes tels que : « l’écoulement nasal, les maux de tête, les fièvres intermittentes, la toux sèche et la faiblesse générale du corps », informe Dr. Henry G. Mwebesa, directeur général des services de santé, dans un communiqué de presse vendredi 12 mai dernier.
« Ces symptômes peuvent persister pendant quelques jours avant de disparaître complètement », apprend-t-on de la même source officielle. D’après le ministère de la santé, dans ce document, « les enfants de moins de 5 ans, les enfants scolarisés et les personnes âgées (60 ans et plus) sont les plus affectés, d’où environ 2% de malades risquent d’attraper une maladie respiratoire », prévient-t-il.
Les autorités sanitaires affirment constater une faible augmentation du nombre d’hospitalisations due à la grippe. Selon les informations nous parvenues, « cette tendance est cohérente avec le schéma de l’influence maritime qui présente deux pics annuels coïncidant avec les saisons des pluies », puisque, d’après Dr Henry G., l’épidémie se produit en deux saisons avec deux pics.
« La première saison s’étend de février à juin, avec un pic en mars, tandis que la deuxième saison s’étend d’août à novembre, avec un pic en septembre », ajoute-t-il. Et de préciser : « Ces pics sont attribués à la survie du virus en raison de l’humidité, des précipitations (pluies) et des interactions entre les populations dans les zones urbaines ».
Pour assurer la santé publique, le ministère de la santé proscrit l’automédication, mais il encourage les patients « à se faire soigner dans l’établissement de santé le plus proche, en recourant au dépistage du COVID-19 et de la malaria, etc ». D’autres conseils vont dans le sens de prêcher « la bonne hygiène des mains, le port des masques et à éviter les rassemblements publics pour les personnes avec l’un des symptômes susmentionnés », martèle Dr. Henry G. Mwebesa, directeur général des services de santé.
Le ministère de la santé réaffirme qu’il n’y a aucune preuve d’une résurgence du COVID-19 dans le pays. Toutefois, les personnes qui doivent recevoir leur dose de rappel de COVID-19 sont encouragées à le faire.
Djiress BALOKI/Nord-Kivu/ journaldesnations.net