Le commandement du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord a remis mardi 22 août 2023, 23 ex-otages de l’ADF à la coordination de la société civile de Beni, et au département de la protection d’enfants de la Monusco. Ces derniers parmi lesquels 13 enfants avaient été libérés il y a un mois lors des différentes opérations militaires menées par la coalition des forces armées congolaise et ougandaise dans la région de Beni, au Nord-Kivu, en l’Est de la République Démocratique du Congo.
Les activités officielles à ce sujet ont vécu au centre de renseignements militaires de la ville de Beni. Le capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole des opérations Sokola 1 Grand Nord a reconnu que les uns ont été relâché par les terroristes à la suite de la pression des armées congolaise et ougandaise, alors que d’autres s’étaient libérés des griffes des preneurs d’otages.
Dans ce mouvement affilié à l’état islamique, ces citoyens étaient exploités différemment, a ajouté le Capitaine.
« Chaque otage a son histoire. Je ne saurai pas vous relater l’histoire de tout est chacun. C’est une histoire parfois douloureuse. Il faut les accueillir avec joie que de les maltraiter quel que soit leur état dans la communauté », a déclaré l’officier militaire.
Présent à la cérémonie, le président des forces vives de Beni, Maître Pépin Kavotha a, de son côté, salué les efforts menés par les militaires congolais et Ougandais engagés dans des opérations de traque de l’ADF, une rébellion ougandaise, citée dans de nombreuses tueries des civils dans la région de Beni-Ituri, depuis des années. Un moment propice pour cet acteur de la société civile de prêcher le patriotisme en faveur de la paix dans l’espace de Beni.
« C’est un message que nous lançons à toute personne, peut-être collaboratrice de cet ennemi qui nous a endeuillé de revenir à la raison pour que la paix revienne ici chez-nous. Avec que la collaboration avec notre armée et l’Updf, avec tous les services de sécurité, la vie de notre nation en dépend », a laissé entendre M. Pépin.
Au total, 49 ex-membres de l’Adf/MTM inclus les 23 Congolais ont pris part à ces séances psychosomatiques, de dé-radicalisation et d’apprentissage des métiers. La formation avait été chapeautée pendant des semaines par la fondation Bridgeway en Ouganda.