En République Démocratique du Congo, le Gouverneur intérimaire du Nord-Kivu à travers son porte-parole accuse les rebelles du M23 appuyés par l’armée rwandaise de réoccuper des localités jadis abandonnées dans le cadre du cessez-le-feu.
Dans un communiqué de presse mercredi 27 septembre, le Lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume parle notamment « des collines de Kibarizo, Kabalekasha, Kirumbu Bukombo, Rugogwe, Busumba et Burungu dans le territoire de Masisi, ainsi que la colline de Ruhunda à Kibumba en territoire de Nyiragongo’’, au Nord de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, dans l’Est du pays.
D’ailleurs, ajoute cet officier militaire : « dans la matinée de mercredi, ces terroristes ont tenté de s’installer encore sur la crête Kanyamahoro à Kibumba, allant jusqu’à placer le contingent Kenyan de l’EAC derrière ses lignes ». Et de poursuivre : « Il a fallu la pression des FARDC et la dissuasion de la Force Régionale de l’EAC pour que ces derniers se retirent ».
Jugé de provocation cet acte, l’armée congolaise se dit ‘’prête et déterminée’’ à parer à toute éventualité, tout en appelant ‘’la communauté nationale qu’internationale, la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est, le Mécanisme Conjoint de Vérification Elargi ainsi UE ne Mécanisme Ad Hoc de Vérification’’ de tirer toutes les conséquences y relatives.
Mercredi 20 septembre dernier, le Chef de l’Etat Congolais, Félix Tshisekedi a réitéré le refus de son gouvernement relatif à dialoguer avec les combattants du M23, qualifiés, à des terroristes par le pouvoir de Kinshasa.
Djiress Baloki/Journaldesnations/Nord-Kivu