Des pluies diluviennes prévu dans plusieurs régions en RDC, les autorités appellent à la mobilisation contre une forte probabilité d’inondations.
L’Agence nationale de météorologie et de télédétection par satellite (METELSAT) a annoncé des « pluies diluviennes » prévues pour les mois de mai et juin dans plusieurs régions de la République Démocratique du Congo (RDC).
Ces précipitations s’abattront notamment sur une vingtaine de villes, dont la capitale Kinshasa, ainsi que les villes de Goma, Inongo, Kolwezi et Boende, les autorités appelle à la mobilisation, avec une forte probabilité d’inondations et de glissements de terrain.
Afin d’éviter une catastrophe, les autorités congolaises lancent un appel urgent à la population. Il est demandé aux habitants d’organiser impérativement des travaux d’assainissement des caniveaux dans leurs quartiers respectifs. De plus, il est recommandé aux personnes occupant le littoral et les terrains accidentés d’évacuer ces zones à risque le plus rapidement possible.
En effet, ces pluies diluviennes sont susceptibles de causer de graves dommages dans les zones les plus vulnérables du pays. Les inondations pourraient entraîner la destruction d’habitations, de routes et d’infrastructures essentielles, tandis que les glissements de terrain représentent un danger mortel pour les populations vivant dans ces zones à risque.
Par ailleurs, les experts de la METELSAT soulignent que l’intensité et la durée des précipitations prévues cette année sont particulièrement préoccupantes. Ils attribuent cette situation à l’aggravation des effets du changement climatique, qui se traduit par une augmentation de la fréquence et de la gravité des événements météorologiques extrêmes.
Face à cette menace, les autorités congolaises appellent à la mobilisation de tous les acteurs, des services de secours aux organisations de la société civile, afin de mettre en place des mesures de prévention et de gestion des risques liés à ces pluies exceptionnelles. Seule une action concertée et coordonnée permettra de réduire au maximum l’impact de ces intempéries sur les populations vulnérables.
JOSUÉ KALUBI / Jdn