Dans le cadre de la Journée mondiale de la liberté de la presse commémorée le 03 mai de chaque année, l’ONG Journaliste en Danger -JED- que chapeaute Tshivis Tshivuadi, soutenue par plusieurs structures des médias, entre autres FREEPRESS, l’UNPC, Journaliste en Action et UCOFEM a, ce mardi 1er mai organisé une marche de santé à l’intention des professionnels des médias à Kinshasa.
Plus de 100 journalistes RD-congolais de différents organes de presse ont pris part à cette activité. Pendant cette marche, de la Gare centrale qui a servi de point de départ, en passant par le boulevard du 30 juin pour enfin chuter au siège de JED, toujours dans la commune de la Gombe, l’ambiance était bon enfant.
À en croire le président national de l’Union nationale de la presse congolaise -UNPC-, Kasonga Tshilunde qui a même donné le go, le fait de commencer cette fête le 1er mai est justifié par la décision prise il y a 2 ans par les structures exécutives de célébrer cette journée tout le mois de mai.
Il a également souligné que cette manifestation est aussi organisée dans le but de consolider la solidarité au sein de la corporation avant de rappeler que le thème retenu pour cette année est :Médias, justice et État des droits: les contrepoids du pouvoir.
« Le 03 mai de chaque année est une Journée mondiale de la liberté de la presse. Cette journée nous a été dédiée par l’ONU pour que nous puissions nous rappeler chaque année que la liberté de la presse est à quel niveau, nous devons juger, apprécier et mener des actions qui puissent permettre à ce que cette liberté de la presse puisse vivre. À l’instar des années précédentes, l’ONU et l’UNESCO nous ont proposé un thème: Médias, justice et État des droits: les contrepoids du pouvoir. Depuis 2 ans, nous avons décidé de célébrer cette journée durant tout le mois de mai. C’est ainsi qu’aujourd’hui 1er mai, nous commençons la célébration de ladite journée par cette marche de santé. C’est aussi pour consolider la solidarité qui doit exister entre nous », déclare Tshilunde.
De son côté, présent à cette marche, le Professeur Malembe qui a pu marcher avec la jeunesse malgré le poids de son âge, a tenu à rappeler aux chevaliers de la plume le rôle important qu’ils doivent jouer dans la communauté.
« Nous devons ensemble réfléchir sur notre métier, il ne faut pas laisser n’importe qui entrer dans notre profession et faire n’importe quoi, chaque journaliste doit s’assumer dans ses reportages et être responsable, c’est à dire être conscient de ce qu’il fait », a-t-il rappelé.
Pour ce patriarche de la presse, professeur à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication -IFASIC-, la liberté de la presse doit être accompagnée de la responsabilité de chaque journaliste, car la conscience de l’humanité se constitue aussi par des écrits et des informations des journalistes.
Par René KANZUKU