Désengagement de la MONUSCO : la Première ministre Suminwa s’entretient avec Bintou Keita cheffe de la mission onusienne en RDC

Jeudi dernier, la Première ministre, Judith SUMINWA, a eu une importante séance de travail avec la cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Bintou Keita. Au cœur de leurs échanges, l’évaluation du plan de désengagement progressif de cette opération de maintien de la paix présente sur le sol congolais depuis plus de 20 ans.

Selon des sources gouvernementales, cet entretien s’inscrit dans le cadre des concertations régulières entre les autorités nationales et la MONUSCO. Il a permis aux deux personnalités d’échanger sur les modalités de retrait graduel de la mission onusienne, dont le mandat arrive à échéance en décembre 2024. À ce sujet, la Première ministre a réitéré l’engagement du gouvernement à œuvrer pour le plein succès de cette transition, en étroite collaboration avec la MONUSCO.

En effet, le Plan de désengagement de la MONUSCO, élaboré conjointement par les autorités congolaises et la mission onusienne, vise à assurer le transfert progressif des responsabilités sécuritaires aux forces de défense et de sécurité nationales. Cela passe notamment par le renforcement des capacités de ces dernières, afin qu’elles puissent assurer seules le maintien de la paix et de la stabilité sur l’ensemble du territoire national.

À l’issue de cette rencontre, la Première ministre et la cheffe de la MONUSCO se sont dites satisfaites des avancées enregistrées dans la mise en œuvre de ce plan. Elles ont également réaffirmé leur détermination à poursuivre leurs efforts pour garantir une transition en douceur, dans l’intérêt supérieur du peuple congolais.

Il convient de souligner que le retrait de la MONUSCO, la plus importante opération de maintien de la paix des Nations Unies, constitue un enjeu majeur pour la RDC. Son succès sera déterminant pour la consolidation de la paix et de la stabilité dans ce pays confronté à de multiples défis sécuritaires.

JOSUÉ KALUBI / JDN