La présence des délégués de la RDC aux côtés des représentants d’autres pays, dont le Rwanda aux récents pourparlers de Zanzibar en Tanzanie n’était pas un cadre formel de négociations, mais plutôt un espace des discussions des pays membres la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) sur des questions générales de cette organisation sous- régionale.
Cette précision a été apportée par la ministre des affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba lors d’un briefing spécial organisé ce lundi 08 juillet à Kinshasa.
Lors de ce rendez-vous de redévabilité avec la presse, accompagnée de son collègue de communication et des médias, Patrick Muyaya, Thérèse Kayikwamba a martelé sur le fait que les discussions sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC sont encadrées par le processus de Luanda, mandaté par l’Union africaine et soutenu par le Conseil de sécurité des Nations Unies, écartant tout cadre décisionnel formel à Zanzibar.
Ella réagi ainsi aux préoccupations soulevées par son homologue du Rwanda, qui dans une « communication prématurée », affirmait que les intentions de la RDC étaient fraternelles et basées sur un message clair.
En rapport avec le dernier rapport des experts des Nations unies, qui évoque l’implication présumée de l’Ouganda aux côtés des terroristes du M23 dans le conflit de l’Est. Tout en exprimant la préoccupation du gouvernement, Thérèse Kayikwamba a annoncé que cette question serait abordée à travers les voies diplomatiques ainsi que dans le domaine de la défense, notamment à travers l’opération Shuuja qui facilite les échanges entre les Forces armées congolaises et ougandaises.
Au demeurant, le numéro un de la diplomatie congolaise a salué l’initiative des États-Unis concernant la trêve humanitaire au Nord-Kivu, tout en appelant à une action plus approfondie incluant des mesures juridiques potentielles telles que des sanctions.
Blaise Bozenge/ Jdn