Les forces de sécurité congolaises ont mené une opération de bouclage lundi 9 septembre dans la commune de Mulekera, à Beni, une ville tristement connue pour son instabilité sécuritaire.
Cette intervention, menée par la Police nationale congolaise (PNC) et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), visait à restaurer la sécurité dans le quartier Kasanga-Tuha, l’un des points chauds de la ville. Au total, 23 personnes ont été interpellées lors de cette opération.
Parmi les personnes arrêtées figurent 2 militaires FARDC et 2 femmes. Les forces de sécurité ont également saisi une arme de guerre de type AK 47, quelques munitions et d’autres effets militaires.
Nasson Murara, porte-parole de la police à Beni, a précisé que ces « criminels » sont poursuivis pour divers faits infractionnels. La présence de militaires parmi les interpellés soulève des questions sur la complicité et la corruption au sein des forces armées.
Cette opération s’inscrit dans un contexte de lutte contre l’insécurité chronique qui sévit dans cette région du Nord-Kivu, en proie depuis des années à l’activité de groupes armés. Bien que de telles initiatives soient nécessaires, les observateurs soulignent qu’elles peinent souvent à endiguer durablement la violence dans cette zone.
Comme le dit le proverbe, « l’union fait la force », et il est impératif que tous les acteurs locaux se mobilisent pour garantir un avenir plus serein.
Josué KALUBI / Jdn