L’épidémie touche la région de Bikoro, dans la province de l’Equateur, à la frontière avec le Congo-Brazzaville.
« Au 11 mai, 34 cas d’Ebola ont été rapportés dans la zone ces cinq dernières semaines, dont deux confirmés, 18 probables décès, et 14 cas suspects », a détaillé l’OMS.
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Vendredi à Genève, l’OMS a jugé « élevé » le risque de propagation de l’épidémie d’Ebola en RDC et annoncé qu’elle se préparait au « pire des scénarios ».
Une équipe conjointe autorités, OMS et Unicef se rendait samedi dans la zone de Bikoro.
« Nous sommes sur le point de nous rendre à Bikoro après cette étape de Mbandaka (capitale de la province de l’Equateur) où nous avons procédé au déploiement des laboratoires mobiles pour commencer les analyses » des cas suspects « et obtenir les résultats rapidement », a indiqué à l’AFP Eugène Kabambi, chargé de communication de l’OMS en RDC.
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A Mbandaka, située à 100 km de Bikoro, le ministre de la santé Oly Ilunga a aussi samedi « sensibilisé la population pour que la ville soit en alerte et que la surveillance soit au top », a rapporté M. Kabambi.
La RDC fait face à sa 9ème épidémie d’Ebola. La dernière remonte à 2017. Rapidement circonscrite, elle avait fait officiellement quatre morts.
Apparue pour la première fois dans l’ex-Zaïre (actuelle RDC) en 1976, la fièvre hémorragique Ebola vient d’un virus qui se transmet par contact physique avec des liquides corporels infectés. Le gibier de brousse est considéré comme un vecteur potentiel.
Avec AFP