Annoncé par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Corneille Nangaa, le vote électronique ne cesse de faire remous. Les déclarations politiques ne font que se multiplier dans la classe politique RD-congolaise. Après quelques têtes de l’Opposition qui ont contesté cette idée de Nangaa, dont Martin Fayulu, vient le tour du Collectif des jeunes Pro changement. Ce Collectif évoque des éléments essentiellement pertinents. A en croire leur déclaration du 16 septembre 2017, ce vote ne donne pas la solution aux problèmes, il en crée plutôt d’autres. Notamment, notamment la connexion internet, l’électricité, tricherie… Ci-dessous la déclaration du Collectif:
CENI : vote électronique
où semi électronique. La part du parlement congolais exigée par le peuple. Le vote électronique ou Semi Électronique n’est pas une solution aux élections en RDC, mais par contre c’est un vote à problème surtout que la majorité des congolais ne savent pas toucher l’ordinateur :
– C’est une Nouvelle Technologie de l’information et de la communication, Elle mérite une campagne de sensibilisation sur toute l’étendue du territoire national pour permettre au peuple de s’en approprier ,
– Une fois adoptée, il faut que la CENI lance un appel d’offre international ( qui nécessite au moins 6 mois avant la signature du contrat de passation de marché public),
– Le fonctionnement de cet outil nécessite ,la connexion haut débit sur l’ensemble du territoire national ,ce qui est pratiquement impossible pour notre pays ,
– Le transfert et usage de cet outil nécessite la connexion à la fibre optique pour permettre une bonne rapidité dans le transfert des résultats( pourtant le lancement de notre fibre optique n’a pas été une réussi totalement ,car toute la RDC n’est pas couverte),
– Le fonctionnement de cet outil nécessite la permanence de l’électricité ,or nous savons que toute la RDC n’est pas électrifiée ,même là où il ya électricité ce n’est pas en permanence,
-usage de cet Outil nécessite une maîtrise parfaite ,ce qui pourra obliger à la CENI d’engager et former les agents devant de manipuler cet Outil,
– Avec Cet outil ,le piratage de résultat electoral est visible ,mais aussi lors du contentieux électoral ,le juge constitutionnel sera en face d’un outil dont il ne maîtrise pas, et sera obligé de faire recours à l’expertise.
Il faut le vote des lois qui trainent à l’Assemblée Nationale. Les députés doivent s’activer pour cette question.
Tous ces Éléments prouvent à suffisance que le vote électronique ou semi électronique ,au lieu de résoudre le problème, va en créer d’autres qu’il sera difficile à résoudre.
Le Collectif des jeunes Prochangement
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