Un agent du FBI a été condamné à quatre ans de prison pour avoir divulgué à un journaliste des informations classées secret défense, une peine présentée par le gouvernement américain comme un « avertissement » à tous ceux tentés de faire fuiter des données confidentielles.
Terry Albury, 39 ans, avait plaidé coupable en 2017, reconnaissant notamment avoir transmis des documents sur les processus de recrutement d’informateurs par la police fédérale. Il avait toutefois expliqué avoir agi « par acquis de conscience ».
« Seul agent noir de terrain au sein de l’équipe de lutte contre le terrorisme de Minneapolis, il s’est senti mis à l’écart et mal à l’aise face au racisme à l’intérieur et à l’extérieur de son unité », avaient expliqué ses avocats en demandant une peine réduite.
Fils d’une réfugiée éthiopienne, il était assigné à la surveillance des communautés musulmanes, notamment somaliennes, de Minneapolis, et n’appréciait pas la manière dont elles étaient traitées.
« Ce n’est pas l’oeuvre d’un lanceur d’alerte », a rétorqué le procureur Zachary Terwilliger, se félicitant dans un communiqué de la peine retenue. « Albury n’a pas tenté d’activer les procédures légitimes d’avertissement et a préféré trahir son serment et ses collègues », a-t-il ajouté.
Le ministre de la Justice Jeff Sessions a lui estimé que la peine envoyait « un avertissement » aux fonctionnaires tentés de laisser fuiter des informations: ce « type de crime ne sera pas toléré ».
« Nous sommes en train de mener la campagne contre les fuites peut-être la plus agressive de l’histoire du ministère », a-t-il encore déclaré.
Le président Donald Trump a qualifié de « traîtres » les responsables de fuites, qui donnent une impression de désordre au sein de son administration, et le ministère de la Justice a ouvert plusieurs enquêtes sur leurs auteurs.
En août, Reality Winner, 26 ans, ex-salariée d’une société de sous-traitance de l’Agence nationale de la sécurité (NSA) a été condamnée à cinq ans et trois mois de prison pour avoir divulgué un rapport top secret sur les piratages russes lors de la présidentielle de 2016.
Mercredi, une employée du Trésor a été arrêtée pour avoir transmis à un journaliste de Buzzfeed des informations sur des transactions bancaires suspectes.
Avec AFP
« Seul agent noir de terrain au sein de l’équipe de lutte contre le terrorisme de Minneapolis, il s’est senti mis à l’écart et mal à l’aise face au racisme à l’intérieur et à l’extérieur de son unité », avaient expliqué ses avocats en demandant une peine réduite.
Fils d’une réfugiée éthiopienne, il était assigné à la surveillance des communautés musulmanes, notamment somaliennes, de Minneapolis, et n’appréciait pas la manière dont elles étaient traitées.
« Ce n’est pas l’oeuvre d’un lanceur d’alerte », a rétorqué le procureur Zachary Terwilliger, se félicitant dans un communiqué de la peine retenue. « Albury n’a pas tenté d’activer les procédures légitimes d’avertissement et a préféré trahir son serment et ses collègues », a-t-il ajouté.
Le ministre de la Justice Jeff Sessions a lui estimé que la peine envoyait « un avertissement » aux fonctionnaires tentés de laisser fuiter des informations: ce « type de crime ne sera pas toléré ».
« Nous sommes en train de mener la campagne contre les fuites peut-être la plus agressive de l’histoire du ministère », a-t-il encore déclaré.
Le président Donald Trump a qualifié de « traîtres » les responsables de fuites, qui donnent une impression de désordre au sein de son administration, et le ministère de la Justice a ouvert plusieurs enquêtes sur leurs auteurs.
En août, Reality Winner, 26 ans, ex-salariée d’une société de sous-traitance de l’Agence nationale de la sécurité (NSA) a été condamnée à cinq ans et trois mois de prison pour avoir divulgué un rapport top secret sur les piratages russes lors de la présidentielle de 2016.
Mercredi, une employée du Trésor a été arrêtée pour avoir transmis à un journaliste de Buzzfeed des informations sur des transactions bancaires suspectes.
Avec AFP