Affaire arrestation Stanis Bujakera: Depuis New-York, le président Félix donne sa position: « je ne peux pas faire entrave à la justice »


Dans ses mots, le président Tshisekedi a exprimé sa préoccupation face à l’arrestation et à la détention prolongée de Stanis Bujakera, « un journaliste renommé et respecté dans le pays ». « J’ai de la sympathie pour ce jeune homme. Il a couvert notre campagne », rappelle Félix Tshisekedi. Et de souligner : « Je regrette ce qui lui arrive. Il était de tous les combats avec nous ».

Il a souligné que la liberté de la presse est un pilier fondamental de la démocratie et que les journalistes doivent être en mesure de travailler sans crainte de représailles. « Je ne serais pas le fossoyeur de la liberté des citoyens car étant moi-même issu d’un parti qui a subi les horreurs de la dictature » ajoute-t-il.

Pas d’entraves à la justice

Malgré toute cette marque de sympathie pour le journaliste Stanis Bujakera, le président de la République a donné sa position.
« Chérubin, un collaborateur très apprécié, est mort dans des circonstances suspectes non encore élucidées ».

« Et on prend le risque de désorienter l’opinion, ça peut quand-même intéresser la justice ».

Pour Félix Tshisekedi, les circonstances de l’assassinat du député Chérubin Okende reste encore non élucidées et de ce fait, on ne peut pas prendre le risque de désorienter l’opinion.

Et d’ajouter: « Mais, je ne peux pas faire entrave à la justice et ne pas permettre à celle-ci de faire route la lumière d’autant plus qu’on parle de mort d’homme ».

Stanis Bujakera, correspond à Jeune Afrique avait été arrêté le 8 septembre dernier à l’aéroport international de Ndjili. Il est soupçonné d’être l’auteur de l’article critique publié par ce média panafricain sur les autorités locales à propos de l’assassinat de Chérubin Okende.

Josué KALUBI