Très préoccupé par la consommation de cette nouvelle drogue toxique dénommée » Bombée » par les jeunes à Kinshasa, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a au cours de la réunion du conseil des Ministres du vendredi 20 août 2021, instruit les Ministres sectoriels du gouvernement à tout mettre en œuvre quant à la prise en charge afin de trouver des solutions idoines pour l’encadrement des jeunes victimes de ce phénomène.
« Dans un contexte où le pays livre une bataille sans merci contre l’ennemi invisible dit « Covid-19 », le Gouvernement ne peut tolérer de voir la jeunesse, levier des forces vives, se détruire inexorablement par des substances toxiques de ce genre, a-t-il dit. « Toutefois, a-t-il ajouté, il convient de garder à l’esprit que ce phénomène de société en appelle à la responsabilité collective de toute la Nation ».
Il sied de souligner que « Bombée » est une substance fortement toxique et dangereuse pour le cerveau qui serait constituée à base d’un mélange de résidus provenant de tuyaux
d’échappement mélangés au chanvre, et autres stupéfiants. » La toxicité de cette substance est actuellement étudiée par une Commission spécialisée du Ministère de la Santé », a indiqué le président de la République.
Phénomène spectaculaire, des jeunes qui dorment débout, parfois surpris par le sommeil sur la moto victime des effets de cette nouvelle drogue artisanale « Bombé ». Bombé, cette autre drogue qui vient grossir le lot des stupéfiants inoculés jour et nuit par les jeunes dans la capitale de la RDC, chanvres, alcool frelaté ( zododo, supu na tolo) et aussi des produits pharmaceutiques tels que le néo codium et diasepan, la liste n’est pas exhaustive.
« Bombé » drogue avec effet anesthésiant fait ravage à Kinshasa. Il était temps que les autorités prennent des mesures sérieuses pour combattre la prolifération de cette nouvelle drogue, qui devient un danger publique.
Dans un article publié par RFI, le directeur du programme national de lutte contre les toxicomanies et les substances toxiques, Patrice Milambo souligne qu’on est en face d’une catastrophe de santé publique et il ya risque de l’augmentation de la délinquance juvénile.
Francis OTSHUDI