Aux 9èmes jeux de la Francophonie: le sculpteur Koko Washala a transformé son plateau d’exposition en studio photo, les enfants au premier rang!

Les 9èmes jeux de la Francophonie a offert une opportunité en or à Koko Washala de son vrai nom Moïse Kalama Mbope et le directeur artistique du centre culturel de DeBonhomme.

L’artiste sculpteur sur bois, Koko Washala présente ses chefs-d’œuvre dont le papa qui porte son enfant sur son épaule

Au site de l’echangeur de Limete, ces artistes pétris des talents ne sont pas venus pour compétir mais plutôt pour exposer leurs œuvres d’arts. De l’emblématique batteur de tam-tam de la Fikin à la sculpture de la représentation en bois du monument de l’échangeur, toutes les œuvres y étaient exposées.

Occasion pour Koko Washala de remercier le président de la République.  » Je remercie le président Félix Tshisekedi pour son implication dans la préparation et la tenue des Jeux de la Francophonie en terre congolaise car ceux-ci nous ont permis d’exposer nos œuvres et de les vendre à notre manière », a déclaré le sculpteur Koko Washala.

Parlant des entraves, pour notre artiste, il n’est pas facile de gagner sa vie en tant qu’artiste en RDC, à fortiori dans la sculpture sur bois. « Nos autorités donnent plus de la valeur aux musiciens et pas à nous », tel est le cri d’alarme lancé par Koko Washala, artiste sculpteur sur bois.

A défaut de vendre leurs œuvres exposées, le duo a trouvé une belle astuce pour gagner son pain durant tout le déroulement de cet événement attractif qui a drainé du monde.


Devant cette foule qui défilait au fil de la journée, ces artistes ont transformé leur exposition en studio photo à chaque présentation d’une œuvre.

L’autorisation de palper une statue de son choix est revenue à 1000 francs congolais. Venus en grand nombre sur le site de l’échangeur, les enfants conduits par leurs parents ont été les premiers clients de nos artistes.

Une occasion pour ces génies des beaux-arts d’initier la jeunesse à la découverte et à l’appréciation de l’art durant les 9èmes jeux de la Francophonie.


Livrés à leur triste sort, ces professionnels de l’art se plaignent de l’absence d’accompagnement du pouvoir public. A ce jour, pour un entreprenariat lucratif, ces artistes se sont regroupés en réseau au centre culturel basé sur la 3ème rue à Debonhomme, dans la commune de Limete.

Déodat NTANGU/Stagiaire