Un incendie s’est déclaré dans une clinique de réhabilitation pour toxicomanes, vendredi, dans la capitale azerbaïdjanaise, provoquant la mort de vingt-quatre personnes, selon un premier bilan. Les victimes étaient des patients attachés à leur lit.
Au moins 24 personnes ont trouvé la mort dans un incendie qui s’est déclaré vendredi 2 mars dans une clinique de réhabilitation pour toxicomanes dans la capitale azerbaïdjanaise Bakou, ont indiqué les autorités.
« L’incendie s’est déclenché à 6h10 et 24 personnes sont mortes », ont indiqué le parquet et plusieurs ministères dans un communiqué commun, précisant que le bâtiment concerné était construit en bois.
Selon les premiers éléments disponibles, l’incendie semble avoir été causé par un problème électrique, a ajouté la même source.
L’agence locale APA avait évoqué précédemment un bilan de 30 morts.
Les victimes étaient des patients attachés à leur lit et donc incapables d’échapper aux flammes, a indiqué APA, précisant que des pompiers et des secouristes sont parvenus à maîtriser le sinistre en début de matinée et enquêtaient pour en déterminer les causes.
L’Azerbaïdjan, petit pays du Caucase, a connu plusieurs tragédies résultant d’incendies dans des bâtiments résidentiels ou dans les transports publics.
En mai 2015, 15 personnes avaient trouvé la mort dans l’incendie d’un bâtiment de plusieurs étages dans la banlieue de Bakou.
En 1995, 289 personnes sont mortes dans un incendie dans le métro de la capitale azerbaïdjanaise, alors pourvu d’équipement soviétique obsolète. Il s’agit du désastre le plus meurtrier s’étant déroulé dans un métro dans le monde.
Avec AFP