RDC: 6 militants de la LUCHA blessés lors d’une marche de soutien à la MONUSCO à Beni

Un militant de la LUCHA remettant un mémorandum à un commandant de la MONUSCO.

Les éléments de la Police nationale congolaise ont dispersé à bombes de gaz lacrymogènes, les militants de la Lutte pour le Changement -LUCHA- ce lundi 26 mars dans la ville de Beni, au Nord-Kivu.
Au total 27, ces derniers étaient en pleine marche de soutien au renouvellement du mandat de la Monusco avec des nouvelles prérogatives, devraient chuter dans l’enceinte de la Monusco à Mavivi sur la route Beni-Oicha.

<<Il y a eu six blessés parmi les militants. Il y a un qui vient d’être opèré. C’est le nommé Fabrice Kamoja. Nous condamnons cette manière de faire des agents de l’ordre>>, s’est exprimé ainsi Stewart Kalyamuhuma de la lucha section Beni.
Au cours de la même marche, un militant a été interpellé par les services de sécurité.
Déterminés de leur action, ces jeunes militants sont parvenus à déposer leur mémorandum comme prévu.

A Butembo par contre, dix militants de ce mouvement citoyen ont fait un sit-in devant la base de la mission onusienne au quartier bel air, c’était aux heures matinales de ce même lundi. Porteurs des messages tels que <<la LUCHA exige une résolution active et non passive>>, <<Beni, Ituri et Kasaï les massacres doivent cèsser>>, ces membres de la LUCHA ont été réçus par les représentants de la Monusco antenne de Butembo.
Dans leur mémorandum lu et déposé, la LUCHA a réitéré que la transition sans Kabila reste le seul chemin pour espérer à l’organisation des élections libres, inclusives, démocratiques et apaisées.
Tout en notant, je cite:<<cela ne peut se concrétiser sans l’appui effectif de l’ONU>>, selon ce mouvement.
Ainsi, la LUCHA a encouragé et demandé au Conseil de sécurité des Nations Unies de voter en faveur du renouvellement du mandat de la MONUSCO à travers un mandat plus robuste susceptible de permettre à la MONUSCO de s’impliquer davantage pour la démocratie.
Elle doit aussi, selon ce même mouvement citoyen, agir face à toute menace portant atteinte aux droits de l’homme, notamment la protection des manifestants pacifiques face à la répression.

La MONUSCO devra, par un mandat d’imposition de la paix traquer et neutraliser tous les groupes armés avant de projeter un plan de retrait progressif à la suite d’une évaluation de la stabilisation du pays, souhaite la LUCHA.
Djiress BALOKI(correspondant à Butembo)

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