Belgique: Katumbi peut souffler désormais, l’affaire Faux passeport classée sans suite

Moïse Katumbi Chapwe.

L’ex gouverneur du katanga, Moïse Katumbi Chapwe, accusé d’avoir falsifié son passeport peut désormais souffler. Selon les informations rapportées par des médias belges, cette affaire qui étouffait la gorge de ce dernier, vient de lui passer.
La justice belge a décidé de classer sans suite cette affaire de faux passeport de l’opposant RD-congolais, le président de la plateforme politique « Ensemble ».
« Le 11 juin dernier, Moïse Katumbi s’est vu saisir son passeport à l’aéroport de Bruxelles alors qu’il revenait d’un déplacement en Israël. Le motif: un passeport qui n’était pas reconnu par les lecteurs électroniques des douaniers », rapportait « la Libre Afrique ».
Cette saisie avait ensuite impliqué l’ouverture d’une information judiciaire par la justice belge qui a, finalement décidé mardi de « classer cette affaire sans suite », a indiqué cette même source, tout en précisant que cette information a été confirmée par Maître Pascal Vanderveeren, l’avocat de l’opposant précité.
Pour rappel, Moïse Katumbi qui s’est vu refusé l’entrée en RDC le 02 août 2018, jour précédé par le retour de JP Bemba, est un des ex-membres du parti du peuple pour la reconstruction-PPRD et aussi ex-proche du président Kabila Kabange.
Et c’est en fin 2015, qu’il est passé dans les rangs des opposants. Reconnu tantôt comme un riche homme d’affaires, le président du football club TP Mazembe et ex gouverneur de l’ex  Katanga avait quitté son fief du Sud-est de la RDC en mai 2016 pour des raisons médicales.
Il a été, en son absence, condamné à 3 ans de prison dans une affaire de spoliation immobilière dont il contesterait le fondement jusque-là.
Aussi, selon les informations, une juge RD-congolaise qui se serait réfugiée en France avait affirmé avoir prononcé la condamnation contre Katumbi sous la pression de Kinshasa.
Un autre fait lui reproché, il est poursuivi pour « atteinte à la sûreté de l’État » dans une affaire de recrutement présumé de mercenaires étrangers. Et la Cour de Cassation aurait renvoyé cette affaire au 10 octobre prochain.
Considéré comme « fugitif », en août dernier, un mandat international a même été émis contre lui.
Blaise PUALA

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