Le gouvernement provincial du Sud-Kivu vient de donner un moratoire de 48 heures aux personnes qui ont construit leurs maisons au dessus des tuyaux de la Régie de distribution d’eau (REGIDESO) spécialement au quartier Bugabo dans la commune de Kadutu.
Cette décision a été prise au cours dune décente effectuée par les agents du gouvernorat et ceux de la REGIDESO ce lundi 31 janvier 2022.
Le Gouverneur intérimaire Alain Shamanvu Lukwebo, présent sur le site a précisé qu’il fallait créer des espaces afin de permettre à toutes les parties de la ville d’être approvisionnées en eau potable.
Egalement de la partie, Amos Bisimwa du mouvement citoyen Observatoire d’Action Parlementaire et Gouvernemental OBAPG/RDC parle d’un constat amer: Certaines personnes des gens se sont données le luxe de construire sur ces tuyaux ».
« La population est dans l’erreur, mais il faut aussi condamner le service de l’hurbanisme et habitat. Puisqu’on ne peut pas comprendre comment quelqu’un peut arriver à se trouver une parcelle sur le tuyau de la REGIDESO, est-ce que ce service n’a pas été informé ? On peut, c’est vrai condamner la population, mais la grande erreur est au niveau des dirigeants, et voilà la conséquence », s’exclame Amos Bisimwa.
Rappelons que la REGIDESO Sud-Kivu a saisie officiellement le gouvernement provincial sur cette question après avoir évoqué une série de panne sur son réseau de distribution.
Des enquêtes ont révélées qu’une dizaine de maisons sont construites au-dessus des tuyaux de la REGIDESO au quartier Bugabo. Le cas concret est celui du tuyau de la REGIDESO qui traverse un ménage à l’intérieur de la cuisine et qui bloque la circulation libre de l’eau jusque dans les quartiers Ndendere et Nguba en commune d’Ibanda.
Signalons que cest depuis quelques jours que certains quartiers de la ville de Bukavu ne sont pas désservi en eau potable. La REGIDESO a justifié cette pénurie par des actes de sabotage de la part de certains habitants qui ont construit sur des conduites d’eau qui, malheureusement se trouvent déjà endommagés.
Justine HULIKI/ Sud-Kivu/ Journal des Nations