La Fille de l’illustre Président Camerounais, Paul Biya, Brenda Biya révèle son homosexualité.
Connu sous le pseudonyme de King Nasty, Brenda Biya a fait coulé beaucoup d’encre et de salive au Cameroun à l’annonce de son homosexualité rendue publique via un post Instagram, ce 30 Juin 2024.
En effet, la fille du Président du Cameroun, Paul Biya choque une fois de plus ses compatriotes. Embrasant tendrement sa compagne, la mannequin brésilienne Layyons Valença, Brenda déclare: « Je suis folle de toi et je veux que le monde entier le sache ».
Résidente en Suisse, Brenda affiche une orientation sexuelle aux antipodes de son pays d’origine, le Cameroun qui criminalise l’homosexualité jusqu’à 5 ans de prison.
Le Chef d’Etat camerounais se retrouve donc dans l’embarras à cause du comportement de sa fille.
Le Coming Out de l’unique fille du Président Biya a le don de relancer le débat sur l’homosexualité au Cameroun à travers notamment la réaction d’un célèbre transgenre camerounais, Shakiro réfugié en Belgique qui espère que ce geste de la fille du Président permettra d’obtenir la dépénalisation de l’homosexualité au Cameroun.
Sociologiquement en opposition frappante avec les valeurs africaines, l’homosexualité et plus généralement la communauté LGBTQIA+ n’a pas de place dans le berceau de l’humanité. Ces pratiques demeurent intolérables sur le sol africain.
Au pouvoir depuis 1982, le Président Paul Biya n’a pas officiellement réagi à cette annonce fracassante. Son silence semble pourtant indiquer sa non approbation puisque les lois de son pays sont clairs sur la question.
Rappelons que le Président Paul Biya est connu pour son incroyable longévité au pouvoir. Ministre secrétaire général de la présidence de 1968 à 1975, il a par la suite occupé le poste de Premier Ministre entre 1975 et 1982. Le dauphin d’Ahmadou Ahidjo est le plus vieux dirigeant en exercice au monde avec 91 ans et le quatrième plus ancien en fonction après le sultan Hassanal Bolkiah, le roi Charles XVI Gustave et Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
Déodat NTANGU/ Journaldesnations.net
