C’est confirmé: l’époux de Maman Olangi tire sa révérence

Le pasteur Joseph Olangi N’koy  et président de la Fondation Olangi est mort ce dimanche 1er octobre à Johannesburg en Afrique du Sud, indiquent les responsables de son ministère.Joseph Olangi est époux de Mme Elisabeth Wosho, plus connu du nom de Maman Olangi, avec qui ils dirigent le Ministère chrétien du combat spirituel. Il est co-Fondateur et Président de la Fondation Olangi-Wosho depuis le 01/11/1993.
Né le 14 août 1948 à Lodja, Joseph Olangi est détenteur d’un diplôme d’ingénieur civil-physicien, de l’Université Catholique de Louvain en 1974. Il a été administrateur délégué, directeur général de BRIC International depuis le 7 octobre 1996, directeur du département organisation et contrôle à la SNEL du 16/01/95 au 30/08/1995.
Aux yeux du couple Olangi, le diable est au centre de tout
Ce couple est devenu une institution. Élisabeth Wosho,  ans, et Joseph Olangi, 65 ans, sont à la tête de l’une des Églises pentecôtistes les plus populaires d’Afrique. Son nom ? Le Ministère du combat spirituel. La doctrine est inspirée des enseignements de l’Américain T. L. Osborn, un prédicateur évangélique controversé. Aux yeux du couple Olangi, le diable est au centre de tout : il serait responsable de tous les maux de la société dont, bien entendu, la pauvreté, le chômage, la stérilité et le célibat. Même les pratiques ancestrales, assimilées à de la sorcellerie, sont pointées du doigt. Pour s’en délivrer et “combattre tous ces liens”, le jeûne et la prière sont recommandés aux adeptes, tandis que nombre d’”enfants sorciers”, tenus coupables de certains malheurs survenus dans les familles, sont mis à l’index par les pasteurs.
Les femmes apprenaient comment se tenir dans le mariage

Dès le départ, à la fin des années 1980, le message délivré par Élisabeth Wosho a séduit les femmes, premières cibles de son évangile. À l’origine, la mission de “Maman Olangi” consistait à proposer ses solutions aux problèmes de couple dans le cadre d’une structure qu’elle avait créée, la Communauté internationale des femmes messagères du Christ (CIFMC). Elle-même racontait avoir été “liée par l’esprit de divorce”, un démon qu’elle avait dû combattre pour sauver son mariage. À la CIFMC, les femmes apprenaient surtout comment se tenir dans le mariage. Élisabeth Wosho a par la suite commencé à faire des voyages de prédication à l’extérieur du pays et, après quelques hésitations, “Papa Olangi” a fini par rejoindre sa femme.

Avec la réussite que l’on sait. Aujourd’hui, le couple est littéralement vénéré : ses fidèles, hommes et femmes gagnés à travers le monde, se prosternent devant lui. Et l’affaire est devenue très lucrative. “À Kinshasa seulement, ils sont près de 50 000 adeptes à venir chaque dimanche suivre les enseignements du couple, sans compter ceux qui participent aux autres cultes organisés par l’Église à travers la ville”, relève un observateur. Les Olangi, dont le patrimoine immobilier en Afrique du Sud et au Bénin, entre autres, n’est plus un secret, seraient l’un des couples de pasteurs les plus riches du continent.


RO/epslife777

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