La Commission d’Intégrité et de la Médiation Electorale -CIME- a reçu ce vendredi 26 octobre en son siège de Mont fleury dans la commune de Ngaliema, l’ambassadeur Bart Ouvry, Chef de la délégation de l’Union Européenne en République démocratique du Congo.
À en croire l’ambasseur de l’UE, les discussions ont tourné essentiellement sur les moyens d’avoir un processus électoral apaisé. “Nos débats ont porté sur comment nous pouvons de part et d’autre, les Confessions religieuses mais aussi la Communauté internationale, contribuer à un consensus, le plus large possible, sur la préparation des élections, et comment est-ce que nous pouvons contribuer à ce que ces élections soient crédibles et qu’elles soient acceptées par tous”, a-t-il confié.
Et l”ambassadeur d’ajouter: “parce que nous savons tous qu’il faut organiser les scrutins et ensuite, il faut qu’il y ait une large acceptation des résultats des élections et pour cela il faut faire un certain nombre d’effort”.
En outre, le Chef de la délégation de l’Union européenne a salué l’engagement des Confessions religieuses pour des élections apaisées notamment à travers l’organisation d’un Forum sur la paix et la reconciliation avant la tenue des scrutins du 23 novembre 2018. “Les Chefs des Confessions religieuses peuvent jouer un rôle très important pour éviter les conflits, les discours de la haine, des violences, et là nous sommes des partenaires qui avons un certain nombre d’objectifs, je dirais, très semblables”, a déclaré Bart Ouvry.
Pour lui, l’idée de réunir toutes les parties prennantes peut avoir un effet très bénéfique pour la RD-Congo. Parce qu’il y a un intérêt commun pour avoir une sortie de la situation politique actuelle où la préparation des élections a duré très longtemps, a-t-il estimé.
“C’est en les mettant tous ensemble qu’on peut obtenir ce consensus très large. En soi, je trouve que cette initiative est très excellente et je ne peux que l’encourager”, a-t-il martelé.
Avant de partir l’ambassadeur Ouvry a visité la Chambre de monitoring et d’analyse des conflits électoraux -CMAC- de la CIME.
Naomie NZEBA