Evelyne Moe Poaty a été élue maire de Pointe-Noire à 94 % des voix devenant ainsi la première femme à occuper le poste de présidente du bureau exécutif du Conseil départemental et municipal de la ville océane, ce 23 septembre au cours de la session inaugurale dudit Conseil.
C’est le ministre de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier, représentant l’Etat, Jean-Jacques Bouya qui représentait le gouvernement congolais lors de ce scrutin.
Par ailleurs, Louis Gabriel Missatou du club 2002 Pur, ancien premier secrétaire du Conseil, s’accapare quant à lui du poste de premier vice-maire avec 94% des voix et Germain Bemba Batsimba du Mouvement action et le renouveau conserve son poste de deuxième vice-maire après avoir réuni un total de 88% des voix.
En ce qui concerne Hugues Anicet Balou Macaya, signalons que le candidat du Rassemblement pour la démocratie et le progrès social a été élu premier secrétaire, et Geoffroy Michel Dibakala du Parti pour la concorde et l’action politique, occupe maintenant le poste de deuxième secrétaire.
Rappelons qu’Evelyne Tchichelle (PCT) devient la première femme maire de Pointe-Noire, succédant ainsi à Jean-François Kando du même du même parti. A cet effet, la trentième maire de Pointe-Noire a axé son mandat sur 7 principaux secteurs à savoir, l’habitat, l’aménagement du territoire, le développement économique, la participation citoyenne, la coopération, la gouvernance et la communication.
« Mon ambition et mon engagement pour Pointe-Noire seront inscrits dans une trajectoire de consultation et d’implication permanentes des citoyens et acteurs de notre ville, auxquels nous daignerons joindre les partenaires techniques et financiers ». Ce sera, ajoute-t-elle, à l’image du Projet développement urbain et restructuration des quartiers précaires (Durquap), fruit d’une coopération qui inclut ces partenaires, l’Etat, la ville et les citoyens », renforce celle qui se propose également de d’œuvrer pour que Pointe-Noire soit « un lieu d’habitat, de culture et de travail ».
Godefroid Nibez/journaldesnations.net
