Khalit Aïssine a précisé que des employés du département d’État avaient été invités à visiter les lieux, mais que ceux-ci avaient refusé.
«Ils ont répondu qu’ils se rendraient sur les lieux demain. Le consul sera présent pour répondre à d’éventuelles réclamations. Mais je doute qu’il y ait des réclamations», a noté le diplomate.
Selon lui, les documents et le matériel ont été transportés dans la résidence du consul général pour être ensuite acheminés vers d’autres missions diplomatiques. Une équipe a été chargée de veiller sur le bâtiment.
Le 4 mars dernier, Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients aux abords d’un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d’être derrière l’empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves pour appuyer ses allégations, avant d’expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.
Par la suite, 18 pays de l’UE ainsi que les États-Unis, le Canada, la Norvège, l’Ukraine, l’Albanie, le Monténégro et la Moldavie ont annoncé leur décision d’expulser des diplomates russes dans le cadre de l’affaire Skripal. Le plus grand nombre de Russes a été expulsé des États-Unis, soit 48 diplomates et 12 employés de la mission russe auprès de l’Onu. Washington a par ailleurs ordonné la fermeture du consulat général russe à Seattle. Le nombre de diplomates expulsés dans le cadre de l’affaire Skripal avoisine désormais les 151 personnes du côté occidental et plus de 300 au total des deux côtés.
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