La salle polyvalente de l’hôtel Venus dans la commune de la Gombe a été le cadre choisi pour une matinée politique inédite par le Parti du Nouvel Elan du Congo -PANECO-. La sortie officielle, plusieurs fois annoncée, a été couplée au lancement du dialogue constitutionnel dans un événement spécial.
Après une entrée vénérée du Président national du PANECO Bernard Kayumba dans la salle sous les acclamations des militants et cadres venus très nombreux de toutes les communes de Kinshasa, l’hymne national à été exécuté avec un grand engouement.
Prenant la parole, le modérateur du jour, le vice-president Edgar Ilunga, a présenté à tour de rôle les quatre intervenants, en commençant par le leader charismatique, comme aiment l’appeler ses partisans, Bernard Kayumba.
Dans son discours introductif, Kayumba a justifié le contenu du Dialogue constitutionnel tant prôné par sa formation politique et ses finalités pour mettre fin à la crise politique en RD-Congo. Dans un speech direct, ce leader de la jeunesse n’a pas hésité un seul instant d’assumer sa conviction politique.
Prenant la parole à son tour, le premier intervenant, William K. Sangwa a fait une réflexion objective sur les causes constitutionnelles de la séparation entre la Nation RD-congolaise et la diaspora. Abordant les difficultés de la diaspora RD-congolaise au Canada, il a, dans sa présentation, relevé les écueils de l’actuelle Constitution face à l’evolution du monde moderne notamment sur la gestion de la double nationalité.
Après cette intervention, Maître José Kadima, a fait une lecture historique de l’enjeu constitutionnel de 1960 à 2017 pour répondre à la question relative aux déterminants des conflits ou de stabilité politique. Il a pour sa part démontré l’impact des conflits politiques sur la Constitution.
Quant au troisième intervenant, le professeur Olela Nonga a abordé la sociologie de la refonte constitutionnelle dans le temps et dans l’espace. Son exposé a tourné autour des aspects sociaux de la constitution.
Pour terminer, le professeur docteur Banza Mamale a planché sur l’intérêt du souverain primaire dans le maintien ou la réforme constitutionnelle de 2006 face aux crises RD-congolaises actuelles. Il a s’agit pour lui de rappeler le rôle du constituant originaire dans la construction et la vie de l’Etat. Dans son exposé, ce dernier a appelé la jeunesse à ne pas jouer au spectateur, mais acteur important de la vie nationale.
A la suite de ces riches interventions agrémentées par la musique traditionnelle dans une grande ambiance chaleureuse, le modérateur a convié l’assistance très assidue au jeu de question-réponse.
Les intervenants à cet exercice n’ont pas caché leur joie en félicitant cette initiative citoyenne du PANECO. Pour certains, l’intérêt du débat sur la question constitutionnelle doit évacuer le caractère du tabou politique pour aider la République à faire face à son destin.
En en guise de conclusion, le Président du PANECO, tout en remerciant l’assistance, a promis de s’investir dans la voie du dialogue constitutionnel, parce que c’est une initiative de forte conviction politique.
La Rédaction