Dans des conditions déplorables, les déplacés de Kwamouth décident d’organiser une marche pacifique ce lundi 09 octobre

Les déplacés de Kwamouth, une ville située dans la province de Maï-Ndombe en République démocratique du Congo, ont annoncé aujourd’hui qu’ils organisent une marche pacifique pour protester contre leurs conditions de vie précaires. Cette décision fait suite à des mois de souffrance et de négligence de la part des autorités locales et nationales, ont-ils fait savoir.



Depuis le début de la crise dans la région de Maï-Ndombe, des milliers de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer en raison des violences intercommunautaires Yaka-Teke. Beaucoup d’entre elles se sont réfugiées au marché de Malebo, espérant trouver sécurité et assistance. Cependant, la réalité est bien différente.

Les déplacés de Kwamouth vivent dans des conditions insalubres et déplorables. Les abris sont surpeuplés, avec des familles entières entassées dans des espaces restreints. Les installations sanitaires sont quasi inexistantes ou en très mauvais état, ce qui entraîne une propagation rapide de maladies telles que le choléra et la malaria. De plus, l’accès à l’eau potable est limité, aggravant de plus ennplus la situation sanitaire.

Les habitants de Kwamouth ont fait part de leur frustration face à l’inaction des autorités. Malgré les promesses répétées de fournir une assistance adéquate, peu de mesures concrètes ont été prises pour améliorer les conditions de vie des déplacés. Cette situation a conduit à un sentiment d’abandon et de désespoir parmi les résidents.

Face à cette situation intenable, les déplacés de Kwamouth ont décidé d’organiser une marche pacifique le lundi 09 octobre pour attirer l’attention sur leurs souffrances et exiger des mesures immédiates. Ils demandent aux autorités locales et nationales de prendre leurs responsabilités et de fournir une assistance adéquate aux déplacés. Ils réclament également une action urgente pour garantir la sécurité dans la région, afin que les personnes déplacées puissent rentrer chez elles en toute sécurité.

Josué KALUBI/journaldesnations.net