Détruire les équipements de la MONUSCO, c’est limiter sa capacité d’intervention », (ONU)

La Mission onusienne en RDC affirme avoir enregistré deux blessés parmi ses agents à la barrière de Kanyaruchinya, à 8 Km au Nord de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Il s’agit des « ingénieurs bangladais ».

Selon le récit publié mercredi 2 novembre 2022, la Monusco rapporte que ses véhicules en provenance de Rumangabo pour Goma ont été attaqués vers 21 heures de mardi à ce poste de contrôle de l’armée congolaise.

« Une foule s’est rassemblée et a commencé à lancer des pierres en direction du convoi, mettant le feu à au moins un des camions de la MONUSCO », apprend-t-on de la même source.

« Une foule s’est rassemblée et a commencé à lancer des pierres en direction du convoi, mettant le feu à au moins un des camions de la MONUSCO », apprend-t-on de la même source.

Un habitant du coin, témoin de l’incident tentait de nous donner sa version de fait. « C’était un convoi des véhicules des casques bleus. Il y avait des véhicules couverts des bâches. La population a aussitôt cru que dans ces camions il y avait des rebelles du M23. C’est au niveau de la barrière que la population a commencé à saccager les engins par des projectiles. Certains véhicules ont été sauvés de justesse par les militaires congolais commis à la zone. Malheureusement un de ces camions a été brûlé au niveau de la barrière même », a-t-il déclaré à Mtetezi, un média émettant à partir de Goma.

Sur place, des casques bleus ont recouru aux coups de semonce afin de quitter la zone. Dans sa communication, la Mission de l’organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation au Congo rappelle, je cite :

« Détruire les équipements de la MONUSCO, c’est limiter sa capacité d’intervention pour accomplir son mandat de protection des civils », fin de citation.

Depuis juillet dernier, des congolais de l’Est restent hostiles aux soldats onusiens. Ils les accusent de « passivité » face aux violences armées dans la région. Des dizaines de civils avaient, d’ailleurs, été tués lors des manifestations de colère pour exiger le départ de la Monusco du sol congolais.

Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ journaldesnations.net