En réponse à ce que les autorités gabonaises qualifient d’appels au « trouble à l’ordre public », le principal opposant gabonais Jean Ping et plusieurs leaders de l’opposition ont été interdits de sortir du territoire national.
« Cette mesure est consécutive aux propos séditieux de Jean Ping tenus le 18 août 2017 appelant au trouble à l’ordre public, à la rébellion et à l’insurrection », précise Jean-Eric Nziengui Mangala.
Selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur, cette décision est une « mesure administrative provisoire » contre « les responsables des partis politiques et personnalités au sein de la Coalition pour la Nouvelle République (CNR) autour de Jean Ping ».
M. Ping, qui n’a pas reconnu sa défaite il y a un an face au président Ali Bongo Ondimba.
Par conséquent, il avait exhorté les Gabonais à « se lever comme un seul homme pour marquer solennellement (son) arrivée au pouvoir ».
L’ex-Premier ministre Casimir Oye Mba, allié de Jean Ping devait voyager en France vendredi soir.
Avec BBC Afrique