L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme a déclaré que ses estimations indiquent que le nombre de personnes portées disparues à la suite de la guerre dans la bande de Gaza dépasse les 13 000, et que certaines d’entre elles sont toujours sous les décombres ou ont été enterrées dans des fosses communes aléatoires, ou ont été cachées de force dans les prisons et les centres de détention israéliens, et certains d’entre eux ont été tués à l’intérieur.
L’Observatoire a déclaré que l’armée d’occupation n’a – jusqu’à présent – publié aucune donnée sur les circonstances de l’assassinat de ces prisonniers et détenus, et qu’aucune partie indépendante n’a été – jusqu’à présent – en mesure de vérifier et d’identifier les circonstances de leur assassinat, et leur les corps n’ont pas été exhumés, leurs identités déterminées, leurs restes restitués, ni même leurs familles informées.
L’Observatoire euro-méditerranéen a averti que cette estimation était basée sur le volume des premiers rapports de personnes disparues, ajoutant qu’il était difficile d’estimer le nombre réel de personnes disparues à ce stade, étant donné la poursuite des attaques militaires israéliennes et le siège de nombreuses zones, dans lesquelles l’armée israélienne mène ses opérations militaires, ainsi que les pratiques ciblées de l’armée israélienne pour disperser les familles palestiniennes, notamment en les forçant à migrer à plusieurs reprises sans assurer de passages sûrs.
L’Observatoire a souligné la nécessité d’une action rapide pour récupérer les corps, avertissant que leur présence continue sous leur forme actuelle menace de propagation davantage d’épidémies et aura de très graves répercussions sur la santé publique et l’environnement, des problèmes qui se font sentir depuis plusieurs mois.
Avec TN/journaldesnations.net