Le 2 décembre de chaque année marque la Journée Internationale de l’Abolition de l’Esclavage.
Cette journée commémore l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Convention pour la répression de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui en 1949.
L’occasion est donnée de se souvenir du passé sombre de l’humanité et de réaffirmer notre engagement à lutter contre toutes les formes d’esclavage moderne.
Selon l’organisation internationale du travail ( OIT), on estime aujourd’hui qu’environ 50 millions de personnes sont victimes de l’esclavage moderne, dont 28 millions du travail forcé et 22 millions du mariage forcé. Les femmes et les enfants restent particulièrement vulnérables.
Bien que l’esclavage moderne ne soit pas défini dans la loi, il est utilisé comme un terme générique couvrant des pratiques telles que le travail forcé, la servitude pour dettes, le mariage forcé et la traite des êtres humains. Il s’agit essentiellement de situations d’exploitation qu’une personne ne peut refuser ou quitter en raison de menaces, de violence, de coercition, de tromperie et/ou d’abus de pouvoir.
L’esclavage moderne se produit dans presque tous les pays du monde et transcende les frontières ethniques, culturelles et religieuses. Plus de la moitié (52 %) de tout le travail forcé et un quart de tous les mariages forcés se trouvent dans les pays à revenu intermédiaire supérieur ou à revenu élevé.
L’OIT a adopté un protocole juridiquement contraignant destiné à renforcer les efforts mondiaux visant à éliminer le travail forcé, entré en vigueur en novembre 2016.
Malgré les progrès réalisés au fil des ans, l’esclavage moderne persiste dans de nombreuses régions du monde. Des millions de personnes sont encore victimes de la traite des êtres humains, contraintes de travailler dans des conditions inhumaines, ou forcées à se marier contre leur gré.
ONU/Josué KALUBI /journaldesnations.net