Jours fériés : Le Maroc parmi les pays arabes les plus généreux

Le Maroc compte parmi les pays arabes les plus généreux en matière de jours fériés. Avec 17 jours chômés dans le secteur public, le Royaume devance ses voisins du Maghreb et du Moyen-Orient, a dévoilé la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Amal El Fallah Seghrouchni.

Le Maroc se hisse en tête des pays arabes en matière de jours fériés. Selon Seghrouchni, le Royaume enregistre 17 jours fériés par an dans le secteur public, un chiffre supérieur à celui d’autres pays arabes, notamment 15 jours en Tunisie, 13 en Egypte et seulement 9 en Algérie.

La ministre a précisé, dans une réponse à une question écrite, portant sur une éventuelle révision du nombre de jours de congés liés aux fêtes officielles, adressée par le groupe parlementaire du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), que ces 17 jours sont répartis entre les fêtes religieuses et nationales, conformément au décret n°2.77.169. Du côté du secteur privé, ce chiffre tombe à 13 jours selon un autre décret datant de décembre 2004, encadrant les jours fériés rémunérés dans les entreprises industrielles, commerciales, agricoles et forestières.

Concernant les fêtes religieuses, la responsable a rappelé que la durée du congé de l’Aïd Al-Adha dans plusieurs pays musulmans varie entre un et trois jours, une pratique conforme à celle adoptée par le Maroc. Elle a également souligné que plusieurs entreprises privées choisissent de s’aligner sur le calendrier du secteur public.

Toutefois, une éventuelle révision des textes réglementant les jours fériés nécessite, selon la ministre, un large débat impliquant les acteurs des secteurs public et privé, afin d’en évaluer les répercussions économiques et et sociales. « Ce sujet doit être traité de manière globale et concertée », a-t-elle insisté.

Par ailleurs, Seghrouchni a rappelé que le cadre réglementaire actuel prévoit des autorisations exceptionnelles d’absence pour raisons familiales ou cas de force majeure, plafonnées à dix jours par an, offrant ainsi une certaine souplesse sans compromettre la continuité des services publics.

En outre, la ministre a évoqué l’article 3 du décret du 20 juillet 2005, qui permet au chef du gouvernement de déclarer des jours chômés de manière exceptionnelle, comme cela a déjà été le cas lors de certaines fêtes religieuses pour faciliter les déplacements des citoyens et désengorger le trafic routier.

Avec Hespress.fr

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