Kinshasa-Attaques contre des installations diplomatiques: « Les auteurs de ces crimes sont entrain d’être recherchés par la police nationale et tous les services de sécurité », ( Peter Kazadi )


Durant deux jours, la RDC a vécu l’horreur des scènes d’émeutes et d’attaques des chancelleries diplomatiques en poste à Kinshasa. Des manifestants non autrement identifiés par les autorités congolaises ont pris d’assaut des installations de l’organisation des Nations-Unies.

Ils ont saccagé et brûlé des véhicules de la Monusco sous prétexte de réponse de ce qu’ils appellent duplicité de la communauté internationale face à la guerre du M23 soutenu par le Rwanda à l’est de la RDC.

Au cours du briefing presse co-animé le mardi 13 février 2024 avec le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya, le VPM de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, Peter Kazadi Kankonde, s’est insurgé contre cette façon de faire.

Tout en rappelant le droit de manifester reconnu par la Constitution, le patron de l’intérieur a fortement condamné ces actes des violences et a promis de sanctionner les auteurs.

« Rien ne donne pouvoir à quelqu’un, lorsqu’il est frustré, quelque soit la motivation, de s’attaquer à d’autres personnes, à casser leurs biens et surtout à s’attaquer aux installations diplomatiques qui sont protégées par le droit international », a-t-il dit.

D’un ton grave, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a martelé : « Nous avons mis en garde que les contrevenants doivent être poursuivis. Les auteurs de ces crimes sont entrain d’être recherchés par la police nationale et tous les services de sécurité ».


Il a en outre appelé les congolais au calme et à la discipline en unissant leurs forces autour du Commandant suprême des Forces armées de la Police nationale congolaise.

Il sied de relever que ce face-à-face à la presse a tourné autour du thème : « Mesures sécuritaires prises face aux actes de violences contre les diplomates étrangers, le personnel de la MONUSCO ainsi que leurs biens ».


Blaise BOZENGE/journaldesnations.net