Kinshasa : l’ambassadeur du Maroc appelle à faire de la Journée mondiale de l’Afrique un moment de solidarité envers les sinistrés des inondations

L'ambassadeur du Royaume du Maroc en RDC, Son Excellence Rachid Agassim, lors d'un diner avec la presse congolaise à Kinshasa

Lors d’une réception organisée le 2 mai 2025 à sa résidence de Kinshasa en l’honneur de journalistes congolais, l’ambassadeur du Royaume du Maroc en République Démocratique du Congo, Rachid Agassim, a annoncé que la prochaine Journée mondiale de l’Afrique va être placée sous le signe de la solidarité, en particulier envers les victimes des récentes inondations qui ont durement touché plusieurs communes de la capitale congolaise.

En présence de quelques responsables des médias, le diplomate a souligné que la célébration du 25 mai sear l’occasion, pour les ambassadeurs africains accrédités en RDC

, de se mobiliser autour d’une action humanitaire. Cette année, pas de réception officielle ni de cocktail diplomatique : à la place, une initiative philanthropique en faveur des sinistrés, dont environ 8 000 sont actuellement hébergés au stade Tata Raphaël.

Les sinistrés des inondations des pluies diluviennes installés au Stade Tata Raphaël à Kinshasa

« Nous allons célébrer cette journée autrement : de manière engagée, sincère et résolument africaine. Nous voulons exprimer notre solidarité en apportant une aide concrète à ceux qui souffrent », a déclaré M. Agassim.

L’ambassadeur du Maroc en RDC, Rachi Agassim entouré par des responsables des médias en sa résidence à Kinshasa

L’aide consistera notamment en un don de vivres et de produits de première nécessité. Pour financer cette opération, les ambassadeurs ont sollicité des partenaires du secteur privé, notamment des banques et entreprises africaines. La Banque marocaine BOA a été la première à répondre favorablement, tandis que d’autres institutions financières sont en cours de discussions pour rejoindre l’initiative.

Au-delà de l’aide matérielle, les diplomates souhaitent faire passer un message fort d’unité et de fraternité. « Il est important que ces familles sachent qu’elles ne sont pas seules. Même si nous ne sommes pas Congolais, nous sommes Africains, et leur douleur est aussi la nôtre », a insisté l’ambassadeur.

Ce projet solidaire s’inscrit dans un contexte de défis humanitaires croissants, exacerbés par les effets du changement climatique, auxquels de nombreux pays africains, dont la RDC, restent particulièrement vulnérables.

Christiane EKAMBO

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