Lors du sommet de la Troïka de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) et des pays contributeurs des troupes tenu à Windhoek, les parties ont convenu d’accepter le déploiement de la force d’intervention de la Sadc en vue « de combattre et d’éradiquer les forces terroristes du M23 et ses parrains qui procèdent à des massacres massifs des populations congolaises », note un communiqué du 8 mai 2023 de la cellule de communication de la présidence.
En effet, « le Sommet a approuvé le déploiement d’une Force SADC dans le cadre de la Force en attente de la SADC en tant que réponse régionale en appui à la RDC pour rétablir la paix et la sécurité dans l’Est de la RDC, « ont en substance déclaré le sommet de Windhoek.
Notons que les participants ont condamné l’activisme des groupes armés particulièrement le M23 et regretté l’instabilité et la détérioration de la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC.
Pour ce faire, « le Sommet a réitéré son appel à la cessation immédiate des hostilités par tous les Groupes armés et leur retrait inconditionnel des localités sous occupation actuellement », rapporte un communiqué delà cellule de communication présidentielle.
La troïka a également appelé à un « soutien régional immédiat au Gouvernement de la RDC pour faire face à la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est du pays avant les élections nationales prévues en décembre 2023 ».
Par ailleurs, les différentes parties ont rappelé le sommet « l’engagement indéfectible » de la communauté dans la lutte contre des groupes armés dans l’est de la RDC pour ouvrir la voie à une paix, sécurité et prospérité au peuple de la RDC et de la sous-région dans son ensemble.
Pour le camp congolais, l’appui militaire de la Sadc est un succès diplomatique pour le président Félix Tshisekedi, président en exercice de cette organisation sous-régionale préoccupé à obtenir une force plus offensive en appui aux FARDC.
En effet, poursuivent certaines sources au sein de la présidence, cet engagement intervient 24 heures après le sommet du mécanisme régional du suivi de l’Accord-cadre d’Addis-abeba tenu à Bujumbura.
Au demeurant, notons que certains présidents comme Cyril Ramaphosa ( RSA), Suluhu Hassan ( Tanzanie), Félix Tshisekedi ( RDC) et l’hôte namibien Hage Geingob étaient réunis pour ces échanges de hauts enjeux pour la RDC.
La délégation congolaise à ces débats était constituée des Jean Pierre Bemba, Christophe Lutundula et l Antipas Mbusa qui accompagnaient Félix Tshisekedi.
Nibez/ journaldesnations.net