La VSV demande le rejet à la demande d’ouverture d’information judiciaire

La VSV demande le rejet à la demande d’ouverture d’information judiciaire conte Cardinal Fridolin AMBONGO

La Voix des sans voix pour les droits de l’Homme (VSV), a dans sa déclaration publiée ce jeudi 2mai, fait appel aux autorités judiciaires, demandant rejet à la demande d’ouverture d’information judiciaire à l’encontre du cardinal Fridolin AMBONGO, l’ Archevêque métropolitain de Kinshasa et membre du cercle très restreint du Pape François.

Cette organisation de défense de droits de l’homme soutient que le prélat catholique a le droit de jouir de sa liberté d’expression et que ses propos ne doivent pas être dramatisés.
« Il est vrai que les propos du Cardinal pouvaient blesser certaines personnes, mais je crois qu’en démocratie, on pouvait également les interpréter comme la jouissance par le Cardinal de son droit à la liberté d’expression et d’opinion », a déclaré Rostin Manketa, directeur exécutif de la VSV.

La VSV demande rejet à la demande d’ouverture d’information judiciaire conte Cardinal Fridolin AMBONGO

La VSV estime que les autorités congolaises, en général, et judiciaires, en particulier, devraient reconsidérer leur décision afin de favoriser la paix sociale.

Par ailleurs, le Cardinal Ambongo a reçu le soutien de beaucoup d’organisations et personnalités politiques du monde qui protestent contre cette « goûte d’eau de plus », clamait Martin Fayulu. Comme Moïse Katumbi, l’Association des députés nationaux catholiques, la CENCO, le CALCC, le Clergé Kinois, les langues se sont déliées pour dénoncer l’audace du Procureur général près de la Cour de Cassation qui s’est engagé dans une procédure sans en prendre toute la mesure.

Pour rappel, alors que le Procureur général annonçait que l’archevêque Kinshasa s’était absenté de à son invitation, l’Archidiocèse a annoncé que le cardinal était dans une mission officielle du SCEAM dont il est le président.
Pour l’heure , la justice congolaise semble écouter la voie du calme et de la négociation à l’amiable proposée par plusieurs camps.

Blaise BOZENGE/ Jdn