L’artiste RD-congolais Koffi Olomide cette fois-ci dans le viseur de la justice zambienne


L’on se demande décidément ce qui ne va pas avec le Rambo de la musique RD-congolaise. Il y a peu, au-delà de son péché de longue date avec la justice française, il avait encore un serieux problème avec la justice kenyane pour avoir tabassé l’une de ses danseuses en plein air. Pourtant, l’homme est reconnu comme celui que les femmes aiment bien, elles adorent le tchatcho, une musique pétrie des paroles amoureuses et conseils y afférents.
L’on s’en souvient même que certains allaient jusqu’à taxer, abusement, les hommes de pédophile juste parce que ces derniers estimaient que la musique d’Antoine Agbepa Mumba, dit Koffi Olomide prenait trop la défense de la femme, cet être cher dont on se reserve trop de commentaire au risque de pas pouvoir tout dire et tomber dans l’offense. Autres temps, autres moeurs, le défenseur des femmes se serait-il converti? Difficile, à ce stade, de répondre à pareille question.
Très récemment, le fils de maman Ami et de feu M. Agbepa a eu à fêter ses 62 ans d’âge autour d’une fructueuse soirée dansante, une fête d’anniversaire, qui du reste, reussie avec un cadeau spécial, son fils musical, pas de moindre, qui a tenu à honoré son père. Fally Ipupa Dicaprio la merveille comme l’appelait, très affectueusement, son ex-patron, le grand Mopao autrefois le grand libanais.
Dans ce même cadre, il était prévu une petite tournée musicale en Afrique Australe, où l’artiste se produit très souvent dans le cadre de ses sorties musicales. Et, c’est par Lusaka où il était, vivement, attendu que le Quadra devait démarrer son périple avec deux productions arrêtées pour ce week-end.
Selon notre confrère du journal la Prospérité, la Zambie aurait, impérativement, refusé l’entrée sur son sol à ce chanteur RD-congolais, et celà sur instruction de la France où le dossier n’est plus à rappeler. Et aussi que ces deux concerts prévus ce week-end, dans la capitale Zambienne, seraient carrément annulés.
Un fait qui ne paraît pas nouveau pour beaucoup, se référant ainsi à l’histoire, il serait reproché à ce musicien RD-congolais l’agression sur un photojournaliste lors de sa précédente tournée musicale en Zambie. L’on ne sait si c’était une façon de se racheter, bien avant l’annulation de sa visite, Koffi Olomide avait représenté la Zambie comme étant sa “deuxième maison” et a avait ému son voeu le plus ardent de se produire dans ce pays avant de “mourir”. Une expression poétique qui ne pouvait pas manquer de séduire même ceux avec qui il avait de contentieux en Zambie, voire les autorités avec ces paroles reflétant un certain patriotisme.
Selon des sources concordantes, la star RD-congolaise aurait même reconnu sa faute et présentée ses excuses publiquement. Et la Radio zambienne avait même diffusé ce mea culpa du Grand Mopao. L’homme du tchatcho n’aurait pas abordé, en clair, les allégations portées contre sa personne, mais aurait juste soutenu qu’il aime les femmes zambiennes.
Restant sur sa garde, le gouvernement zambien ne s’est pas fait corbeau pour tomber dans le piège du renard Koffi, il aurait prévenu que l’homme sera arrêté si  et si jamais il foulait ses pieds dans ce pays. Il serait également reproché au patron de Quartier latin international d’avoir agressé sexuellement ses danseuses, de les avoir séquestré et de les avoir fait travailler sans permis en France.
Le week-end dernier, l’ambassadeur de France en Zambie, Sylvain Berger, qui d’ailleurs aurait menacé d’impliquer l’Interpol pour arrêter Olomide qui n’a toujours pas été blanchi des accusations portées contre lui en France, aurait appelé à l’arrestation immédiate de ce dernier une fois en Zambie.
Ceci vient donc de s’ajouter à la liste de ce que l’on reproche, depuis un certain, à Mopao Mokonzi qui prétend être la cible de tout le monde. Des abus réclamés par plus d’un RD-Congolais et étrangers. Certains craignent même que le Quartier latin international finisse par devenir local, puisqu’il ne va plus déjà en Europe, depuis plusieurs années, de peur d’être arrêté à cause de ces accusations contre son chef et maintenant qu’il ne cesse d’abuser avec les pays africains qui lui permettaient de jouer hors de la RDC, qu’adviendra-t-il ?
Qu’adviendra-t-il de ce Quartier latin qui, autrefois, a terriblement connu son apogée avec Beniko popolipo, Augusto Nzingi, Sam Tshintu et sa bande, Lebu Kabuya, Felly Tyson ou encore la grande baleine, Domingo François Claude Mbetenge qui a grandement marqué son temps de chef d’orchestre avec le concert acoustique de la halle de la Gombe, le single « swi », l’intégration de l’actuel Cindy le Coeur et plusieurs autres album entre autres bord ezanga kombo.
Par Blaise PUALA et René KANZUKU

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