Quoique les cas d’exécutions sommaires des civils 232 soient inférieurs par rapport au mois de décembre 395, les groupes armés sont au premier plan de ces violations des droits humains. Selon le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’homme (BCNDUH) ? le Nord-Kivu est demeuré la province enregistrant le plus grand nombre de violations et atteintes aux droits humains avec 246 violations soit 66%, suivi de l’Ituri (66 cas soit 18%), du Sud-Kivu (29 cas soit 8%) du Tanganyika (24 cas soit 6%) et du Maniema (sept cas soit 2 %).
Dans la même dynamique que le mois précédent, les groupes armés ont été crédités de la majorité des atteintes aux droits humains dont les exécutions sommaires de 232 civils (150 hommes, 63 femmes et 19 enfants) une diminution notable de 41 % par rapport au mois de décembre (395).
Les agents de l’Etat, eux, sont responsables de 96 violations des droits humains soit 26% des cas documentés dans les provinces touchées par les conflits y compris les exécutions extrajudiciaires de huit hommes, cinq femmes et deux enfants.