La coalition des 14 partis de l’opposition ont, à la faveur d’une sortie médiatique opposé un refus catégorique à la venue de la délégation de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif).
Selon Brigitte Adjamagbo, cette décision de l’opposition est intervenue pas parce que les opposants ont quelque chose contre l’Oif, mais à cause de la chef de mission de cette délégation : Aïchatou Mindaoudou Souleymane. Le bloc des opposants du Togo reproche à la chef de mission ses précédentes prises de position dans la résolution de la crise sociopolitique togolaise, au moment où l’actuel locataire de la marina accédait au pouvoir en 2005. L’histoire serait en train de rattraper l’ex ministre des affaires étrangères du Niger.
Chat échaudé craint l’eau froide
«Tel le postérieur, le passé suit toujours l’homme politique » dit l’adage. Caricaturant la situation, l’opposant Jean Pierre Fabre relève que les anciennes morsures de Mindaoudou ont été dures pour le peuple togolais, et la voyant venir ce peuple fuit. Ce refus de rencontrer cette mission dépêchée par l’Organisation internationale de la francophonie, serait aux dires de la coalition des 14 partis de l’opposition une alerte lancée à l’opinion publique internationale sur sa volonté de rester fidèle à sa demande insistante de retour à la constitution de 1992.
Par ailleurs, il est souligné que l’opposition togolaise a précédemment refusé les propositions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Union Africaine. Ces deux organisations avaient demandé au pouvoir Faure de fixer une date pour le référendum, résultant des réformes constitutionnelles.
nouvelletribune.info
le titre est du Journal des Nations