Manifestations à Goma : lourd bilan de 15 morts et 61 blessés,  » les auteurs de ces actes subiront la rigueur de la loi « , (Patrick Muyaya).

Devant la presse nationale et Internationale ce mardi 26 juillet 2022 pour appeler au calme la population du Nord-Kivu, le Ministre de la communication et médias, porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya Katembwe et le Représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations-Unies au Congo, Khassim Diagne, ont dressé un bilan de 15 morts dont 3 casques bleus de la Monusco.

Au rand des décédés, cette manifestation meurtrière a enregistrée 13 pertes en vies humaines du côté des manifestants et 61 blessés acheminés dans les différents hôpitaux de la province du Nord-Kivu à la suite des attaques contre les installations de la Monusco.

Face aux professionnels des médias, les deux personnalités ont condamné et déploré ces événements malheureux survenus à Goma et Butembo, dans la province du Nord-Kivu.

« Rien ne peux justifier une quelconque forme de violence, ni sur la population manifestante, encore moins sur les installations de la Monusco, il y a des voix qui sont connues qui peuvent être utilisées pour passer le message de la frustration, la voix de la violence est une voix qu’il faut bannir »,  a déploré le porte-parole du gouvernement.

La justice est déja à pied d’œuvre pour établir les responsabilités . « Tout ceux qui d’une manière ou d’une autre  sont auteurs de ces actes subiront la rigueur de la loi, pour tous les compatriotes décédés y compris les casques bleus, les enquêtes sont déja diligentées par la justice congolaise et l’auditorat militaire », a annoncé Patrick Muyaya.

Du côté Monusco, le Représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’ONU, Khassim Diagne a reconnu les frustrations de la population du Nord-Kivu face à la mission Onusienne mais a plaidé pour que ces revendications se fassent dans le calme et non dans la violence et la confusion.

 » Il est temps de passer dans le descalade, rien ne peut se régler dans la confusion et le chaos », a dit Kassim Diagne .

Et d’ajouter: » Nous venions de passer 48 heures difficile non seulement pour la Monusco mais surtout pour la population congolaise à Goma où la tension règne , il faut maintenant déclancher une nouvelle phase ».

Francis OTSHUDI/ JournaldesNations