Après avoir réussi à dispersé les manifestants de la commune de Lingwala de la grande artère de l’avenue ex 24 novembre lors de cette marche de protestation organisée par les laïcs catholiques le 21 janvier dernier.
Et, en extorquant paisiblement leurs biens qui devaient pourtant être protégés selon les prescrits nationaux, ces éléments de la police censés protéger les personnes et leurs biens comme stipulé dans la constitution, se sont permis, sans gêne, de poursuivre la population jusque dans la rue où ils forçaient même des portes de parcelles avec des grosses pierres et des grands coups des sabots cherchant impérativement à y accéder.
Les parcelles de la commune de Lingwala où ces policiers, « éléments de l’ordre » ont réussi à entrée sous prétexte de chercher les fauteurs de trouble pour une quelconque arrestation, ont emportés dans leurs passages tous les biens de valeur du moins les plus légers à savoir téléphones portables, bijoux, argents, sacs, ketch, etc. Et l’on pouvait comprendre que ce vol orchestré était intentionnelle.
Constatant que ces agents qui jouaient aux « kuluna » avec des jets des pierres étaient remplis des mauvaises intentions, ces jeunes visiblement très en colères, premièrement pour avoir été sauvagement dispersés à coups de gaz lacrymogènes combinés aux balles réelles, ont fait bloc contre ces hommes en uniforme qui, en fuyant ont commencé à s’échanger des jets de pierre.
Chose bizarre, la maman qui vendait les croupions de dinde s’est vue ravir sa marchandise y compris la chikwangue et même le piment n’a échappé. Et à l’autre qui vendait les pains, ils commencent par lui poser la question si elle ne savait pas que les catholiques devaient faire la marche, avant de ravir les pains.
Ce qui a fâché ces jeunes qui pour manifester leur mécontentement, ont vite répliqué par des jets de pierre et des barricades de moellons, poubelles publiques et des pneus brûlés. Cet accrochage a pratiquement duré 6 heures, soit de 9h à 14h dans les rues de Lingwala où la police a connu le renfort de la garde républicaine.
Ces altercations ont finalement occasionné la mort d’un jeune homme qui a été visé et touché par un coup de gaz lacrymogènes au front. Il sied de souligner que dans cette épisode, tout a commencé après ces perquisitions forcées dans les domiciles des habitants, tout en volant expressément des téléphones des innocents, sous prétexte qu’ils recherchaient ces jeunes avec qui, ils étaient en combat.
BPM