Marie-Madeleine Kalala désormais membre du Comité des Sages de la CEEAC, témoigne sa gratitude à Mbusa Nyamwisi

Fervente défenseure des droits des femmes et ancienne ministre des droits humains, la congolaise Marie-Madeleine Kalala se retrouve dans les grandes concertations favorisant la paix.

Après son élection en 2010, comme membre du panel des sages de l’Union africaine, elle intègre aujourd’hui le Comité des sages de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Marie-Madeleine Kalala adhère à ce cercle grâce au lobbying mené par le ministre d’État en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi. Pour marquer sa gratitude, l’ex-ministre des Droits humains, Marie-Madeleine Kalala s’est rendue, lundi 24 juillet au cabinet du ministre d’État.


A cette occasion, Marie-Madeleine Kalala a tenu, par la même occasion, à remercier
le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, qui ne cesse de ménager des efforts pour booster le leadership féminin.

Le mérite de cette implication du chef de l’état Congolais, Félix Tshisekedi a été marqué dans l’histoire par sa désignation par ses pairs de l’ Union Africain en tant champion de la masculinité positive.

Marie-Madeleine a déclaré : « Je remercie le ministre d’Etat de l’ Intégration régionale pour son implication qui a facilité ma nomination au Comité des sages de la CEEAC. Je suis fière de représenter mon pays et je pense faire un travail de qualité en l’honneur de la femme en Afrique ».

Un profil qui parle

Marie-Madeleine Kalala est licenciée en droit de l’Université de Kinshasa ( UNIKIN). Avocate expérimentée, Kalala est cofondatrice de l’Association congolaise pour la défense des droits de l’homme (ACDH) et a été active dans diverses organisations de défense des droits de l’homme dans le pays. Elle a été ministre des droits humains de la RDC de 2003 à 2007.

Militante de la première heure, elle a reçu de nombreux prix et distinctions pour son travail, notamment le prix du défenseur des droits de l’homme de l’Association internationale du barreau et le prix Nord-Sud du Conseil de l’Europe.

Elle est considérée comme une figure de proue de la lutte pour les droits de l’homme en général et des drouts de la femme en particulier.


Il faut souligner que cette activiste des droits humains est membre influent
du réseau des femmes leaders africaines (AWLN). Dans son combat pour la paix, Marie Madeleine Kalala a été désignée cheffe de la mission d’observation du scrutin référendaire en Centrafrique.

Christiane EKAMBO