« Moïse Katumbi a bel et bien sa nationalité congolaise, Tshisekedi n’a jamais dit que les swahiliphones sont des étrangers », (Plaidoyer IRDH)

Les élections présidentielles, législatives et provinciales auront lieu le 20 décembre 2023 sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo. Le coup de sifflet pour le démarrage de la campagne électorale a été donné le 19 novembre 2023.

Pendant cette période de campagne électorale, les intrigues politiques alimentent de plus en plus la propagande. De son côté, l’Institut de recherche en droits humains (IRDH) se fait la sentinelle pour des élections apaisées et inclusives en RDC.

A travers son 17ème plaidoyer publié ce jeudi 7 décembre, parvenu à journaldesnations.net, l’Institut de recherche en droits humains (IRDH) est vivement préoccupé par l’adresse populaire du Vice-Premier Ministre et Ministre à la défense nationale, Bemba Gombo Jean-Pierre remettant en question la nationalité congolaise du Candidat Katumbi Chapwe Moïse.

De même que des propos stigmatisant des swahiliphones attribués au Président sortant TSHISEKEDI TSHILOMBO Felix-Antoine.
Les recherches de l’Institut concluent à ce qui suit :

Primo. Il revient qu’une lettre du Gouvernement zambien, datée du 11 juillet 2023, signée par l’Honorable Jack Jacob Mwiimbu, son Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, en réponse à l’un des avocats de M. Katumbi sur cette question, atteste qu’« après vérification et analyse de l’objet en question, il n’y a aucune trace que M. Moise KATUMBI soit un citoyen zambien ».

Donc, il n’est pas citoyen Zambien.
Par ailleurs, IRDH rappelle que ce débat fut clos par la décision de la CENI et l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle qui ont validé sa candidature, sur base du Certificat de nationalité délivré par l’Etat de la République démocratique du Congo (RDC).

En sus, l’IRDH constate que le casier judiciaire délivré à Monsieur Katumbi ne mentionne aucune implication dans un mouvement armé en activité, ni une ancienne rébellion.

Secundo. En écoutant le discours du candidat Tshisekedi à Lubumbashi, l’IRDH relève qu’il a dit : « Leurs candidats viendront ici. Ils parleront aussi en swahili. Ils diront amjambo […] ».

IRDH estime que le Candidat Tshisekedi a taclé ses adversaires politiques et ne s’est pas attaqué aux swahiliphones. Derechef, sont faux les propos selon lesquels il aurait dit que les swahiliphones sont des étrangers.

L’Institut conclue que ces deux allégations sont fausses. Elles font parties d’intrigues politiques peu recommandables utilisées en campagne contre ses adversaires. Monsieur KATUMBI a bel et bien sa nationalité congolaise. Et, le candidat TSHISEKEDI n’a jamais dit que les swahiliphones sont des étrangers.

Que les deux équipes continuent paisiblement le match, afin que le dernier coup de sifflet indique Le meilleur qui gagne.