Le Gouvernement Congolais dresse un bilan de 41 personnes tuées au cours d’une incursion des terroristes du M23 dans les localités de Masala, Mahihi et de Keme en territoire de Beni, au Nord-Kivu dans l’Est du pays. Le drame remonte au 7 juin 2024 dans cette région connue pour la culture des bananes et des céréales voire des palmiers à huile.
Les autorités congolaises n’ont condamné ce massacre que lundi 10 juin après des messages d’indignation de plusieurs internautes face à son silence. Dans le document nous parvenu, le Gouvernement rapporte que 39 civils ont péri à Masala et à Mahihi, alors que les 2 autres l’ont été à Keme.
« Au total 41 personnes ont perdu la vie et 9 autres personnes ont été blessées. En outre, plusieurs dégâts matériels ont été répertoriés », note le porte-parole du gouvernement également ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya.
De la zone ciblée, des sources concordantes parlent de plus de 60 personnes tuées à la machette soit par balles pourtant des alertes sur la présence de l’ADF avaient été faites avant.
Parmi les victimes : des femmes et des enfants. D’autres corps ont même été calcinés. Depuis lors, les villages se sont vidés.
Le gouvernement tente de rassurer en présentant ses condoléances et compassions respectivement aux familles éprouvées et aux blessés.
« …Et leur assure sa détermination à poursuivre dans relâche les opérations de traque de ces terroristes, lesquelles ont permis de neutraliser plusieurs d’entre eux, et de libérer un bon nombre d’otages civils», précise le Ministre qui relai le rapport du Gouverneur militaire de la Province.
Et de chuter à ces termes : « le Gouvernement accompagne les familles dans le processus d’inhumation des victimes et assure la prise en charge des blessés dans des structures adéquates ».
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ journaldesnations.net
