C’est l’une des stratégies efficaces de riposter contre la pandémie de coronavirus, la vaccination. La deuxième phase a démarré ce lundi 8 août dans la division provinciale de santé antenne de Butembo, au Nord-Kivu à l’Est de la RD Congo. Tout s’est déroulé dans la salle de réunion de l’hôtel de ville de Butembo devant des cadres sanitaires et agents étatiques.
C’est le Maire de Butembo qui a donné le go à la deuxième phase de la campagne vaccinale anti-Covid19 dans la région, de Kanyabayonga jusqu’à Eringeti. Ce, à l’issu d’un briefing sur l’évolution sanitaire de la Covid19, qui demeure inquiétante dans cette partie du Nord-Kivu.
Deux modes de vaccination ont été mises en place pour atteindre les cibles, notamment « mode campagne et mobile », a expliqué pour sa part le médecin chef d’antenne du programme Élargi de vaccination, PEV au sein de la DPS locale.
« La mode campagne consiste à utiliser beaucoup d’équipes de vaccination, et chaque aire de santé de notre antenne aura une équipe permanente au niveau du centre de santé, et il y a des mobilisateurs qui vont circuler dans l’aire de santé pour amener la population à adhérer à la vaccination », a-t-on appris du Docteur Siviholya.
Des vaccins à la portée de tous
Trois vaccins sont disponibles pour la cause dans les centres de santé. Il s’agit de Johnson&Johnson, Synovack et Pfizer, très efficaces pour renforcer l’immunité de plus 800 mille personnes, la cible visée, à savoir :
« Toute personne âgée de plus de 18 ans, nous avons aussi la cible de 12 à 18 ans qui ont aussi accepté mais sous consentement des parents et vont recevoir le vaccin Pfizer, les femmes enceintes, femmes allaitantes et toutes les personnes avec les maladies chroniques sont des cibles préférées sauf les gens qui présentent le problème d’anaphylaxie au vaccin et d’autres qui ont de la fièvre », a laissé entendre le Docteur.
A compter du début de la pandémie, les vaccins ont été présentés par les experts sanitaires comme la solution pour sortir de la crise. C’est dans cette optique que l’autorité urbaine a pris sa troisième dose suivie d’autres cadres étatiques et agents de santé. D’où l’appel du commissaire supérieur principal Mowa Baeky Telly Roger à ses administrés.
« Nous demandons à la population de suivre mon exemple et de se faire vacciner car la maladie est là. Et comme nous l’avons dit dans notre message, la province du Nord-Kivu vient en deuxième position après la ville de Kinshasa. Donc, nous devons nous faire vacciner pour éviter que les gens ne puissent tomber malade. Et que cela ne soit trop tard », a lancé le Maire policier.
Cette deuxième phase est prévue pour 7 jours soit du lundi 8 août jusqu’au dimanche 14 du même mois.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ journaldesnations.net