Dans une dépêche jeudi 30 mars 2023 aux médias, le Lieutenant-colonel Mak Hazuka, porte-parole de la coalition des forces armées congolaises et ougandaises (FARDC-UPDF) a rapporté la mort de Seka wa Nkaba, l’un des leaders influents de l’ADF/MTM, une rébellion ougandaise affiliée à l’état islamique opérant en l’Est de la République Démocratique du Congo.
De nationalité ougandaise, ce dernier a été neutralisé au cours d’une opération spéciale lancée mercredi passé dans la vallée de Mughalika du territoire de Beni, plus précisément dans la localité de Karuhamba non loin de la rivière Semuliki, zone qui leur sert de bastion.
« Il sied de signaler que deux (2) autres grands leaders, en l’occurrence : Abou YASSIN et KITSHOTERA, respectivement de nationalité burundaise et kenyanne figurent parmi les terroristes neutralisés le samedi 25 mars dernier », apprend-t-on de cet officier militaire congolais.
Dans la zone, les deux armées intensifient des patrouilles « de reconnaissance et de combat », dans l’objectif « de maintenir la pression sans interruption sur l’ennemi. » En cet effet, la coordination des Opérations conjointes demande à la population « de doubler vigilance afin d’aider les services limiers à mettre la main sur d’autres leaders en errance dans la zone », chute le communiqué.
Depuis novembre 2021, la RDC et l’Ouganda ont signé un accord de coopération militaire en vue de traquer conjointement l’ADF dans la région de Beni. Outre ses grandes exactions dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, cette milice reste une menace au régime de Museveni. Ces terroristes qualifiés ainsi par les services sécuritaires sont accusés d’avoir mené, il y a près de deux ans des attentats à Kamala, capitale de l’Ouganda.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ journaldesnations.net